Quoi qu’il arrive, trouver la sécurité à l’intérieur de soi. Accueillir les fluctuations de la Vie, sans se faire emporter. Vivre ses émotions et les laisser nous traverser. Retrouver le centre mais savoir avancer. Manifester nos besoins en laissant l’Univers nous donner ce qui est le mieux pour nous. Suivre son intuition, même quand l’ego, la raison et les peurs s’affolent. Remplacer la peur par l’amour. Transmuter la colère. Laisser couler et sécher ses larmes.
Cooooomme c’est difficile.
Nous pouvons avoir l’impression de jongler sans cesse d’un bout à l’autre du prisme du vécu. Il faut à la fois ressentir pleinement et à la fois se laisser traverser sans retenir. Dans cette danse, je crois qu’il faut accepter que parfois on y arrive. Et que parfois on n’y arrive pas. C’est OK.
Si nous avions déjà tout compris et tout transmuté, à quoi servirait d’oser, de prendre des risques, de vivre. Je ne sais rien, car savoir c’est croire qu’on peut prédire le futur. La vérité, c’est que nous ne savons rien car nous ne vivons que l’instant présent en projetant ce que nous pensons qu’il adviendra en fonction de ce que nous avons appris et vécu précédemment. Demain n’est pas hier. Nous ne savons pas ce qui se passe dans la tête et le coeur des personnes autour de nous. Parfois même elles ne le savent pas elle-mêmes.
Alors je me dis alors que la seule chose que j’ai à faire est de vivre l’expérience. D’essayer et d’échouer pleinement. De réussir aussi. Et si mes projets ne se matérialisent pas, j’aurais appris. J’aurais nourri mon monde d’une nouvelle réalité, d’un nouveau possible et cela nourrira à son tour ma perception.
Puis je regarde la nature, les merveilles de la Terre, l’abondance qui est déjà là, le bonheur de pouvoir créer, l’amour de nos proches. Je contacte le sacré, la pureté, l’éternel. Je replace les priorités et ma place dans le monde et je me dis : « Je suis OK ».