Si nous décidions de découvrir et redéfinir notre rythme intérieur pour cette nouvelle année ?
La vie n’est pas difficile…
… c’est continuer de vivre ce qui nous rend malheureux qui l’est.
Cela peut sembler être une parfait utopie ou un objectif de vie. Ca a été le leitmotiv de la transformation personnelle que j’ai opéré ces dernières années. Désormais, ça y est : Je fais ce que je veux, ce qui me fait plaisir, ce qui me nourrit. Chaque jour de ma vie. Le réveil n’est plus une corvée mais la promesse d’une journée à créer. Cette sensation est sans retour en arrière.
Il est toujours temps d’être soi.
Il m’en a fallu du temps pour trouver Sophie Stellar en moi. Un loooong temps. Des années même. A cheminer du « Je ne suis pas heureuse et je n’ai envie de rien » à « Je fais ce que je veux vraiment. Et ce que je veux c’est écrire et dessiner ». Il n’y a pas eu de déclic, d’épiphanie, d’évènement tragique ou de burn out. Non. Ce fut une lente déconstruction de qui je pensais être, de ce que je pensais vouloir ou devenir pour accepter la réalité de qui j’étais. Une réalité plurielle, mutable, évolutive qui vient chercher sa source chez mon enfant intérieure.
Nous traversons actuellement un bras de mer entre 2 rives. Qu’on le veuille ou non, avoir été mis•e en quarantaine pendant 8 semaines n’est pas anodin. Avoir chamboulé notre rythme de vie n’est pas sans effet sur le rythme de nos corps. Avoir été coupé de liens physiques n’est pas normal pour les être sociaux que nous sommes. Qu’on le veuille ou non, cette expérience nous a tous•tes bouleversé•es. A des degrés différents. En allant chercher nos limites et/ou nos potentiels. Nous n’en ferons pas le bilan en quelques heures ou jours. Cela prendra du temps pour faire émerger de nouveaux comportements, de nouveaux besoins, de nouveaux élans.
Le monde d’après
Quelle époque inédite ! Que ces 8 semaines de confinement ont été challengeantes ! Elles sont venues nous chercher dans toutes nos sphères et dans la structure même de nos vies. Notre rapport à notre liberté, à notre confort, à notre travail, aux personnes qui partagent notre vie, à nos enfants, à notre lieu de vie, à notre rythme, à notre rapport à l’environnement, à notre santé, à nos peurs, à nos espoirs… ce n’est pas facile d’être confronté•e à sa part d’ombre. Cela vient nous chercher là où on préfère s’occuper à travailler / à être devant un écran / à sortir (cocher la case selon). A être hors de soi.
Laissez le temps au temps
Qu’on soit confiné.es ou qu’on travaille toujours à l’extérieur, on expérimente actuellement tous.tes un autre rapport au temps. Le temps qu’on passe chez soi, le temps avec ses enfants, avec son partenaire, seul•e. Le temps de trajet. Le temps à travailler. Le temps à s’ennuyer. Le temps qui nous manque.
Les décisions du coeur
Il est des choses qu’on ne décide pas. Être contraint•e dans rester chez soi pour éviter une hécatombe mondiale en fait partie. De même que de l’humeur de son•a boss, du taux d’excitation / énervement de ses mômes ou de tomber malade
Ce sur quoi nous avons le pouvoir de décision : c’est ce que nous faisons de ces non-décisions.