Nous sommes de plus en plus nombreux.ses à être en quête de sens dans nos vies. Un sens à notre métier, à nos relations, à notre présence. Pourquoi sommes-nous ici ? A quoi tout cela sert-il ? J’ai longtemps cherché ma mission de vie : ce pourquoi je suis parfaitement faite, qui me rendrait pleinement heureuse et qui apporterait ma contribution lumineuse à ce monde. Un gros programme.
Je ne sais rien.
Plus j’avance et moins je sais qui je suis. Ou plutôt moins j’arrive à me mettre des étiquettes, à me donner une profession, des postures… Je ne sais plus.
Choisir l’expansion
Je pouvais pas imaginer les changements qu’allaient provoquer mon changement de lieu de vie à l’intérieur de moi. J’ai vécu des nuits au sommeil agité, des sensations corporelles fortes, des prises de conscience fulgurantes, des reconnexions multi-dimensionnelles… L’intégration devait s’opérer et j’ai décidé de lui laisser le maximum d’espace pour pleine entrer dans une nouvelle phase de vie.
Je suis le cycle.
La cyclicité peut paraître un concept assez abstrait, nébuleux, théorique. Pour moi, c’est tout le contraire. Me reconnecter à ma cyclicité intérieure via mon cycle féminin m’a permis de me rendre compte de tous les autres cycles que je traverse sans cesse. Cela m’a permis d’accueillir avec amour et gratitude les phases de néant, de rien, de jachère et d’investir avec la même énergie les phases actives.
Cela m’a permis de quitter la rigidité de la linéarité pour embrasser le vivant du mouvement.
Je me suis longtemps considérée comme une messagère.
Dieu m’a donné la foi
(Citer du Ophélie Winter #lifegoal)
Astrologiquement parlant, nous sommes dans une phase d’entre-deux, entre la dernière pleine lune qui nous parlait de notre passé et cette nouvelle lune qui nous parle de notre avenir, avec Mercure en rétrograde (retards et difficultés de communication). Bref, comment continuer d’avancer quand tout patauge et qu’on ne sait pas à quoi ressemble l’après ?
La foi. Celle qui nous fait croire sans savoir, sans certitude.
Je ne suis jamais sentie autant alignée qu’en ce moment. Ce que je propose, ce que je créé, comment je vis, qui m’entoure, qui je suis. Pourtant, tout n’est pas fluide et les inquiétudes sont toujours là. Il y a des retards, des manques, des projets qui n’aboutissent pas. Se poser la question de la qualité et du sens de ce que je produis. S’inquiéter pour l’argent et la pérennité. Tergiverser sur les routes à prendre. Le manque, la peur, le doute : la sainte trinité des obstacles à notre plein rayonnement, qui est aussi le lot de la vie humaine. Alors quoi ? On en reste là ? On laisse tout cela nous engloutir et reculer ? J’ai envie de choisir la foi.
On peut avoir foi en Dieu, en l’Autre, en Soi. Peu importe finalement.
La foi, c’est ce qui nous fait tenir. C’est ce qui fait qu’on a envie d’avoir l’envie (citer du Johnny Halliday ET du Ophélie Winter #lifegoal2). C’est se dire que tant qu’on est sur notre chemin, la route est belle et que l’horizon va se dégager à un instant. Le timing ne m’appartient pas. Je ne décide pas du moment où la roue tourne, où l’idée géniale tombe, où la bonne personne arrive, où la bonne étoile apparaît. Je peux regarder le ciel et savoir quand les planètes vont s’aligner mais cela fait de mois une observatrice. Je décide de devenir actrice de ce théâtre stellaire. Savoir n’est pas faire. C’est en soi qu’on créé cette énergie qui nous fait continuer à avancer quand la joie est là mais les déconvenues au rendez-vous.
En fait, je me suis donnée la foi.
La vague
Le creux et le haut de la vague. Deux expressions courantes de notre langue pour matérialiser ses moments dans la vie où on se sent au plus bas ou au plus haut. La vague, c’est le mouvement extrait de toute volonté. Nous n’arrêtons pas les vagues, elles naissent et meurent au-delà de ce qu’on désire, poussées par des forces telluriques et cosmiques. Chaque fois différentes, parfois plus grosses ou plus timides, elle reviennent inéluctablement.
Hello du futur
Plus jeune, lorsque j’avais une épreuve importante ou une échéance stressante, je me disais toujours la même chose : « Pense à comment tu te sentiras quand ce sera passé ». Suite à mon oral d’espagnol, dernier exam du Bac, je suis sortie dehors et je me suis allongée dans l’herbe devant le bahut. Les bras derrière la nuque et le soleil dans les yeux. Quand on est demain, tout nous semble différent. Je ne savais pas si j’avais mon Bac ou pas, mais à cet instant, il n’y avait plus rien à faire. Depuis le futur, les difficultés appartiennent au passé, les leçons sont tirées, le sens des choses est révélé : voilà les jours heureux qui se pointent.
Tout et son contraire.
Quoi qu’il arrive, trouver la sécurité à l’intérieur de soi. Accueillir les fluctuations de la Vie, sans se faire emporter. Vivre ses émotions et les laisser nous traverser. Retrouver le centre mais savoir avancer. Manifester nos besoins en laissant l’Univers nous donner ce qui est le mieux pour nous. Suivre son intuition, même quand l’ego, la raison et les peurs s’affolent. Remplacer la peur par l’amour. Transmuter la colère. Laisser couler et sécher ses larmes.
Je traite souvent du concept des « archétypes ». C’est une notion avec laquelle j’aime beaucoup travailler. En témoigne la création des calendriers lunaires et la transmission que je fais autour du cycle féminin. Je vous propose de faire la lumière sur ce sujet qui est riche de possibles et de découvertes, tout en étant beau et sacré :
C’est quoi un archétype ? Pourquoi l’utilise-t-on lorsqu’on parle du féminin et du masculin sacré ? Quels sont les archétypes du féminin et du masculin ? Comment un archétype peut-il m’aider à cheminer vers moi-même ?