Non classé – Sophie Stellar https://www.sophie-stellar.fr Wed, 24 May 2023 09:58:53 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.5 https://www.sophie-stellar.fr/_wp/wp-content/uploads/2021/06/cropped-4.13.20_My_Logos_PNG_151px-02-e1623157675363-32x32.png Non classé – Sophie Stellar https://www.sophie-stellar.fr 32 32 185662462 La création : un parcours initiatique https://www.sophie-stellar.fr/la-creation-un-parcours-initiatique/ Fri, 21 Apr 2023 12:25:27 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=3478 J’écris depuis le coeur de la tempête, depuis les derniers mètres avant la ligne d’arrivée. J’écris ici, sans prise de recul ou digestion de l’expérience en sagesse. J’écris depuis la sensation et non la mémoire. Comme pour ne pas oublier. Comme pour accepter de ne pas savoir, de juste expérimenter. Un post-it pour la conscience. Depuis 2 ans, je nourris un projet d’oracle autour de l’astrologie. Ecriture et illustration. Depuis 6 mois, je l’écris et depuis 3 mois je l’illustre…

Aujourd’hui j’en suis à la dernière phase, aux derniers coups de crayon qui sonnent comme des marques indélébiles. Ceux de la mise en place, de l’enrichissement des illustrations. Mais aussi ceux de « Est-ce-que c’est juste ? » « Est-ce-que cela fonctionne ? » « Est-ce-que c’est suffisamment vibrant ? »

Ces questions tournent dans ma tête depuis 6 mois et je crois que mon système nerveux est épuisé de ne pas leurs fournir de réponses définitives. Je ne me doutais pas de ce que ce projet allait me faire traverser comme blessures qui remontent à la surface, croyances qui enferment, doutes qui paralysent. Ce que je n’avais pas réalisé, c’est que j’allais donner naissance entièrement et seule à une oeuvre à la fois artistique et spirituelle. Les deux domaines pour lesquels je nourris le plus grand respect et la plus grande dévotion.

La pression se pose et me fait rapetisser sous la tâche que je jauge monumentale.

C’est ma première fois et je ne suis pas sûre de savoir comment m’y prendre. Mais surtout comment le ressentir.

On va pas se mentir : j’ai procrastiné. De trop. Avec des bonnes excuses d’avoir d’autres projets sur le feu of course. Mais tout de même. La pression des délais me poussera à l’action avec moins de réflexion. Soit.

Dans tous les cas, je me rends compte que quand je suis en écriture comme en illustration, je ne peux pas jongler avec d’autres types de tâches. C’est totalisant, c’est sous la douche, au réveil, en balade en forêt… et c’est parfait comme ça, car le projet se manifeste en temps juste pour lui et se nourrit de lui-même. Si je sors de son essence, c’est extrêmement énergivore de m’y replonger. D’expérience aussi, je sais que ce type de projet demande à soutenir l’être dans tous ses aspects pour tenir la distance : physique, émotionnel, mental, énergétique. OK alors on va organiser la coupe de matière la plus adéquate pour recevoir ce flot divin qu’on appelle « l’inspiration ».

J’ai décidé dans un premier temps de suspendre mon agenda de réservation pour dédier un maximum de temps à la création. Je continue avec engagement à suivre seulement mes clients en accompagnement entrepreneurial. Ensuite, je ne lance plus rien, je ne prévois plus rien. Page blanche pour créer. Et j’applique cela à ma vie personnelle également : les sorties sont réduites au minimum, je suis moins à cheval sur le ménage et je me commande des boxs de repas à préparer pour ne pas avoir à gérer les menus et les courses. J’abandonne mon envie de préparer mon potager et demande à mes plantes d’intérieur de tenir le coup jusqu’à ce que j’ai fini. Idem avec ma fille. Je lui explique mon projet et que je vais être moins disponible pour elle, qu’elle va être un peu plus gardée : ce n’est qu’une phase et ensuite j’aurais plus de temps et de cerveau disponible. (On n’est jamais trop jeune pour apprendre la cyclicité). Elle adore mes dessins et me prépare le décompte des jours restants avant la remise. #cooluncool.

Une grande activité intellectuelle demande à être soutenue par une grande activité physique : je passe à 30 min de cardio/renfo/yoga par jour, le matin au lever + balade en forêt as you can. Hydratation ++ et 2 sessions de massage pour libérer les tensions de la position assise et de la sur-sollicitation de mon bras droit pour dessiner. Je prends soin de moi. Je suis le seul instrument de réalisation, je ne peux pas m’oublier. Pour l’émotionnel, fleurs de Bach et huile de CBD. Pour le mental, un accompagnement où je peux déposer mes peurs et trouver du soutien.

Avec tout ça, ça passer comme une lettre à la Poste, non ? Que nenni !

On a beau se préparer, savoir, anticiper : on ne peut pas passer à côté de l’initiation que nous avons à vivre. Jamais. Alors autant y aller, se laisser bousculer, démonter, brasser pour se laisser enseigner.

Beaucoup de doutes sont remontées sur ma légitimité, mes capacités d’illustratrice, mes qualités de canal. C’était trop gros, j’étais trop petite. Plus que les attentes de l’extérieur, c’étaient les attentes de l’intérieur qui me torturaient. Mais j’avançais. Carte après carte. Parfois je les refaisais entièrement 2 ou 3 fois. Parfois le premier jet était le bon. J’avançais avec qui j’étais à l’instant T en me rendant compte que je ne pouvais faire ce que j’étais en train de faire avec la « moi du futur » qui l’avait déjà réalisé. Mon projet est un « Work In Progress » comme je suis un « Work in Progress ». Donc je vais arrêter de me flageller de ne pas être à l’aise avec quelque chose que je n’ai jamais fait.

Pendant mes heures de dessin, j’écoutais des témoignages d’artistes sur leur parcours. Des gens célèbres, connus, successful dont on ne peut remettre en cause leur légitimité. Ben eux si. Ils la remettent sans cesse en cause, ils se questionnent à chaque projet. Même pour eux ce n’est pas facile, alors pour moi ! Je comprends alors que c’est un processus normal, le flot cyclique de la création passe par ces étapes. L’ombre avant la lumière… et là je suis arrivée à la moitié des illustrations. Quelque chose a shifté bien au-delà de moi. Je l’avais fait, je n’ai pas lâché, j’ai grandi sans m’en rendre compte. Le beau temps après la pluie.

Avec la même ardeur j’ai continué à avancer carte après carte, avec chaque jour un peu plus de légèreté. Je voulais prendre du plaisir dans cette expérience. Arrêter de me focaliser sur ce qui n’est pas sûr et regarder ce qu’il est : j’étais en train de créer une oeuvre, mes jours étaient remplis d’astro, de dessins et de beauté. Je réalisais quelque chose à partir de rien, à partir de moi. On m’a donné la confiance et la chance de le faire. La gratitude est revenue et avec elle le lâcher prise.

Je ne peux contrôler que la façon dont j’accueille l’expérience et non l’expérience en elle-même.

Je sais ce que c’est de soi-même se faire vivre un enfer. Je choisis en conscience de construire mon paradis. J’ai mis encore plus de beauté et de reliance au subtil dans mes phases créatives… jusqu’à finir un peu plus tôt que je ne le pensais et de me célébrer pour le chemin parcouru avec un bain cérémoniel et un film sous la couette.

Aujourd’hui, il me reste quelques jours pour finaliser les mises en page. J’ai plus d’un mois de retard, on est plus à ça près (ça aussi, le fait de ne pas rendre le projet en temps a été source d’auto-flagellation. Alors que je faisais une fierté du fait d’être toujours dans les temps, j’ai accepté de devenir quelqu’un qui est en retard).

Je rentre à nouveau dans une phase plus sombre du cycle : la fatigue nerveuse est là, le flux créatif se tarit, le corps a besoin de plus de variété, le coeur de plus de contact avec l’extérieur, les autres. Mais ma vitalité est bonne, mon corps est en forme (voire plus musclé que jamais) et j’aime ce que j’ai réalisé. Je suis merveilleusement soutenue dans ces derniers mètres et je prends soin de moi avant de me mettre à la tâche, chaque jour. Je sais que le cycle va remonter à un moment, je ne sais pas quand, je ne maitrise pas le comment. Puis viendra le moment de livrer le projet et des vacances régénérantes et dépaysantes. Comme un point final de retour à soi.

Ce projet, c’était une initiation incroyable qui a co-habité (en plus ou bien évidemment) avec des tsunamis au niveau personnel. Je n’ai pas fini de compulser les apprentissages, d’en tirer les essences / le sens. Ce que je sais c’est que je suis fière de moi. Pas pour le rendu (bien que si un peu quand même) mais pour ma façon d’avoir tout vécu avec vérité et donc intensité. Le bon comme le mauvais. Avoir accueilli l’entièreté de l’expérience. Avoir demander de l’aide. M’être foutue la paix. Y avoir passé des nuits. M’être dévouée… Même si cet oracle ne rencontre pas son public, même si je reçois de mauvaises critiques, je ne regrette rien. J’ai fait de mon mieux et j’ai évolué sur tellement de plans que rien que pour ça. MERCI.

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L’entrepreuriat est mort. Vive l’holipreneuriat ! https://www.sophie-stellar.fr/lentrepreuriat-est-mort-vive-lholipreneuriat/ https://www.sophie-stellar.fr/lentrepreuriat-est-mort-vive-lholipreneuriat/#respond Mon, 14 Feb 2022 18:00:35 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=2517 Je connais bien le monde de l’entrepreneuriat. J’ai commencé plutôt jeune, j’avais 24 ans lorsque je me suis lancée pour la première fois à mon compte. Pendant ces douze années, j’ai connu le fait de travailler seule, associée, d’avoir des stagiaires, des alternant•es, des salarié•es, des marchés annuels, des liquidations judiciaires, des prêts bancaires, d’avoir un bureau, d’être en coworking, de travailler à la maison et même de passer au tribunal. J’ai eu une activité de conseil, de services, de création, de produits… J’ai connu des chiffres d’affaire à 2 comme à 6 chiffres. Ces expériences font partie de moi, m’ont tant appris… et m’ont permis de tout changer il y a 3 ans.

Ma dernière entreprise, une agence de création de vidéos explicatives, était un beau succès sur le papier : un chiffre d’affaires croissant, une belle équipe compétente et motivée, des clients fidèles… pourtant je ne m’y retrouvais pas. Bien que j’étais convaincue de la pertinence et de la qualité de nos vidéos (et nos clients confirmaient), quelque chose me manquait. Ce quelque chose, c’était moi. J’avais monté cette entreprise en me basant sur ce que je voyais à l’extérieur : ce qu’est être un•e bon•ne entrepreneur•e, ce qu’est le succès, ce qu’est le management, ce que doit être une bonne implication dans sa boite… Les résultats étaient là mais si je n’étais pas épanouie dans l’entreprise que j’avais créé de zéro et que je dirigeais seule, à quoi bon ?

La découverte du cycle féminin a profondément changé ma façon d’entreprendre.

Entreprendre autrement

Je comprenais que je ne pouvais pas être la même chaque jour, que tout était cyclique. Il en était alors de même de mon activité professionnelle. Je ne pouvais alors pas faire sans cesse la même chose, je devais adapter mes journées à mon énergie et non le contraire. Plus profondément accepter mes cycles m’a amené à accueillir ce que j’avais profondément enterré en moi : mon énergie féminine et avec elle ma créativité, mes rêves d’enfant.

J’ai alors commencé à regarder du côté du slowpreneuriat que j’ai rapidement adopté : travailler moins sans perdre en ambition, ça me parlait bien ! Ralentir de façon générale notre façon d’entreprendre, accepter d’en faire moins, se recentrer sur l’essentiel. cette manière d’entreprendre m’a permis de créer suffisamment d’espace pour retrouver mon énergie, pour prendre des décisions en conscience, pour me remettre dans des bons rails.

Après 2 ans, je me suis rendue compte que ce n’était pas assez. Pourquoi ?

Déjà parce qu’à mon sens ralentir est un moyen et non une fin en soi. Nous n’avons pas tous•tes la même énergie et nous pouvons aussi adorer les grands moments d’accélération. Aussi parce que ralentir un système dysfonctionnel ne le transformera pas en profondeur.

Bye bye la matrice.

Dans notre société, l’entrepreneuriat est l’apanage de l’énergie masculine : il faut travailler beaucoup, tout le temps, avoir une croissance linéaire à 2 chiffres, ne pas laisser tomber, toujours sortir de nouvelles offres, être de partout… L’entrepreneuriat est profondément ancré dans le patriarcat. Il est conjoint au capitalisme avec cette idée que créer une société c’est pour qu’elle ait de la valeur, qu’elle soit vendable. Les femmes ont dû mal à entreprendre, surtout dans certaines branches très « masculines ». Il faut s’adapter aux codes pour réussir. Etre une Girlboss. Plus on a une grosse entreprise, plus on est valorisé (le fameux « qui a la plus grosse »). Mais le problème est là : il faut arrêter d’essayer de donner à celleux qui ne rentrent pas dans ces cases les moyens de le faire. Il faut casser ces cases, ce moule qui ne rend heureux•se personne en profondeur. Si toutes ces recettes du « toujours plus » fonctionnaient, en fait ça se saurait et nous serions tous•tes multimillionnaires. Mais tout le monde n’a pas envie d’en arriver là ! C’est pourquoi j’ai eu envie de nourrir une autre voie, une voie radicalement douce que j’ai appelé l’holipreneuriat.

Holi-preneuriat pour holistique et holy (sacré en anglais)

L’holipreneuriat, c’est entreprendre à partir de soi et avec toutes les parts de soi et de façon sacrée. C’est mettre en oeuvre sa mission d’être tout en prenant soin de soi et du monde.

Parce qu’on oublie rapidement un de ces éléments lors du chemin :

  • Entreprendre à partir de soi : stop aux injonctions extérieures sur ce qui est un bon business ou non, un•e bon•ne entrepreneur•e ou pas. Que voulons-nous vraiment ? Quelle est notre unicité ? Laissons-nous s’exprimer notre multipotentialité ?
  • Entreprendre avec toutes les parts de soi : Réunissons toutes nos facettes, toutes nos casquettes pour mener notre activité. Notre part spirituelle ou notre casquette de parent a autant d’importance que celle de CEO.
  • De façon sacrée : Nous ne sommes pas une particule flottante seule. Nous sommes interconnecté•es avec le reste du vivant et nous oeuvrons pour quelque chose de plus grand que nous. Ne l’oublions pas.
  • Mettre en oeuvre sa mission d’être : Nous avons tous•tes un rôle à jouer ici bas qu’il est important de mettre en oeuvre et de le faire réussir. Il ne se résume pas qu’à notre métier ou aux services que nous vendons, c’est ce que nous apportons au monde et comment nous l’apportons à travers notre façon d’agir, d’être en relation, de consommer…
  • Prendre soin de soi : Nous sommes l’énergie de notre entreprise. Si nous ne prenons pas soin de nous, nous courrons au crash de notre être comme de notre activité. Entreprendre est un marathon, pas un 100 mètres.
  • Prendre soin du monde : Entreprendre en respectant la Terre Mère, ses ressources, ses habitants humains et non humains. A quoi cela sert-il de créer si cela détruit de l’autre côté ?

Pour mettre en oeuvre ce vaste projet, j’ai construit l’holipreneuriat sur 5 piliers :

  • Pilier I : Intégrer la cyclicité
  • Pilier II : Equilibrer ses énergies féminines et masculines
  • Pilier III : Préférer la prospérité à l’abondance
  • Pilier IV : Entreprendre avec toutes les parts de soi
  • Pilier V : Co-créer avec l’Univers

Chaque pilier sera détaillé prochainement dans un post spécifique.

Il faut au moins cela pour changer de paradigme, pour changer le monde !

Car oui, la proposition n’est rien de moins que ça. C’est radical, c’est révolutionnaire cela replace la personne en conscience au sein de son expérience. Nous renversons le cadre : plus besoin de rentrer dedans, nous créons le nôtre ! Cela demande beaucoup de déconstructions, beaucoup d’essais et de temps d’intégration mais à la sortie c’est soi-même qu’on trouve et qui s’exprime dans toute sa lumière. C’est le chemin que j’emprunte depuis des années et qui me comble de joie. Un chemin beaucoup plus doux tout en étant ambitieux, un chemin où je suis mes élans sans culpabilité, où je peux tout faire si je le souhaite, juste pas en même temps.

Devenir holipreneur•e, c’est dire stop à l’ancien paradigme et sauter avec confiance dans le flot de la Vie. Notre société a besoin de ces nouvelles lumières, libres et puissantes. Tu nous rejoins ?

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