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La Lettre interstellaire

La traversée de l’ombre

Je crois que je n’ai pas  vécu un automne aussi intense depuis longtemps (et on est à peine à la moitié ! Je vais ensuite m’enchaîner un transit sur mon Mars et ma Vénus. Les passionnés d’astro savent ;). Avec une intensité intérieure et non extérieure. C’est très singulier comme sensation. Je n’ai pas rencontré d’évènements ou de difficultés majeurs, non c’est en moi que cela se joue.

Comme si ma carte intérieure était en train de bouger et que je savais qu’il n’y avait pas de retour possible.

Ma façon de percevoir le monde, les situations, les autres, les pensées, les sensations est chamboulée car elle n’a plus de repères. Avant je savais que je ne savais rien. Maintenant je sens que je ne sais rien. C’est clairement déstabilisant.

Comme si je voyais ce que je ne suis pas, sans voir encore ce que je suis. Le néant entre les 2 rives.  Mode Inception activé.

C’est le travail que nous propose l’automne et plus particulièrement la saison du Scorpion, qu’on le veuille ou non à vrai dire. Parfois ce sont des simples prises de conscience qu’on n’avait pas eu auparavant. Parfois ce sont des évènements difficiles qui s’imposent comme des miroirs pour nous révéler la vérité. Et là, il faut accepter de voir ce qu’on ne veut pas voir. Nos failles, nos pensées limitantes, nos émotions emprisonnantes. Je me suis longtemps pas sentie en résonance avec le concept de « shadow work », ce travail à faire sur nos parts d’ombre. En fait, je le reliais à des choses très hard, comme une addiction, une violence, une relation toxique, des traumas, etc… J’ai cette grande chance de ne pas traverser cela.

Mais des parts d’ombre, j’en ai bien sur.

Je les observe maintenant sous ma douche quand je repense à une situation qui m’a mise en colère, où j’ai été dans le jugement, où je pensais avoir raison. Je regarde et j’interroge : « Pourquoi je ressens cela ? », « ‘Qu’est-ce-qui fait miroir ? », « Qu’est-ce-que cela touche chez moi?’, »Quel est le pourquoi profond ? » … Et à cet endroit, je peux voir que tout vient de moi.

Que je créé cette ombre à partir de mes peurs.

Que mon mental tente de me protéger en renvoyant la faute sur l’autre. Mais si je vois cela, alors ce n’est pas moi. Il y a ces pensées, ces émotions qui sont bien là mais qui disparaissent si je leur donne la juste place : celles de messagères. Je les écoute, je les vois puis je prends ma responsabilité et je reviens dans ma lumière. Je m’entoure de mon féminin maternel, je me rassure, je me pardonne, je ris de moi aussi. Puis s’il le faut, j’agis pour ne plus tomber là-dedans. 

Ce n’est pas facile. La peur est une émotion extrêmement puissante.

La plupart du temps, elle nous fige, nous fait fuir ou nous réagir. A ces endroits, difficile d’avoir l’énergie de la prise de recul. Comme un muscle, elle s’entraîne et plus on l’observe, plus on la voit arriver de loin. Ce n’est pas un chemin d’ascension linéaire, il y a des retours en arrière, des oublis, des fois où ça rate et où on (je m’) s’en veu(x)t.  D’ailleurs je sens bien que mon chemin avec cela n’est pas totalement fini, mais c’est là où j’en suis. Je me reconnais et me remercie pour la traversée.

J’accepte que la guérison est un cycle et non un tour de magie.

Accueillir toujours plus. Accepter toujours plus. Avancer toujours plus. 

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Etre sur son X

Cela fait longtemps maintenant que je chemine. 10 ans en fait. En 2011, je me demandais ce pour quoi j’étais faite, où étais ma route, ma destination. Je ne pouvais pas imaginer où j’en serai aujourd’hui et pourtant c’était bien mon chemin.

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My life. My rules.

Nous sommes de plus en plus nombreux.ses à être en quête de sens dans nos vies.  Un sens à notre métier, à nos relations, à notre présence. Pourquoi sommes-nous ici ? A quoi tout cela sert-il ? J’ai longtemps cherché ma mission de vie : ce pourquoi je suis parfaitement faite, qui me rendrait pleinement heureuse et qui apporterait ma contribution lumineuse à ce monde. Un gros programme.

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Je ne sais rien.

Plus j’avance et moins je sais qui je suis. Ou plutôt moins j’arrive à me mettre des étiquettes, à me donner une profession, des postures…  Je ne sais plus.

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Choisir l’expansion

Je pouvais pas imaginer les changements qu’allaient provoquer mon changement de lieu de vie à l’intérieur de moi. J’ai vécu des nuits au sommeil agité, des sensations corporelles fortes, des prises de conscience fulgurantes, des reconnexions multi-dimensionnelles… L’intégration devait s’opérer et j’ai décidé de lui laisser le maximum d’espace pour pleine entrer dans une nouvelle phase de vie.

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Je suis le cycle.

La cyclicité peut paraître un concept assez abstrait, nébuleux, théorique. Pour moi, c’est tout le contraire. Me reconnecter à ma cyclicité intérieure via mon cycle féminin m’a permis de me rendre compte de tous les autres cycles que je traverse sans cesse. Cela m’a permis d’accueillir avec amour et gratitude les phases de néant, de rien, de jachère et d’investir avec la même énergie les phases actives. 

Cela m’a permis de quitter la rigidité de la linéarité pour embrasser le vivant du mouvement.

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Passer le message ou le relais

Je me suis longtemps considérée comme une messagère.

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Dieu m’a donné la foi

(Citer du Ophélie Winter #lifegoal)

Astrologiquement parlant, nous sommes dans une phase d’entre-deux, entre la dernière pleine lune qui nous parlait de notre passé et cette nouvelle lune qui nous parle de notre avenir, avec Mercure en rétrograde (retards et difficultés de communication). Bref, comment continuer d’avancer quand tout patauge et qu’on ne sait pas à quoi ressemble l’après ? 

La foi. Celle qui nous fait croire sans savoir, sans certitude. 

Je ne suis jamais sentie autant alignée qu’en ce moment. Ce que je propose, ce que je créé, comment je vis, qui m’entoure, qui je suis. Pourtant, tout n’est pas fluide et les inquiétudes sont toujours là. Il y a des retards, des manques, des projets qui n’aboutissent pas. Se poser la question de la qualité et du sens de ce que je produis. S’inquiéter pour l’argent et la pérennité. Tergiverser sur les routes à prendre. Le manque, la peur, le doute : la sainte trinité des obstacles à notre plein rayonnement, qui est aussi le lot de la vie humaine. Alors quoi ? On en reste là ? On laisse tout cela nous engloutir et reculer ? J’ai envie de choisir la foi. 

On peut avoir foi en Dieu, en l’Autre, en Soi. Peu importe finalement. 

La foi, c’est ce qui nous fait tenir. C’est ce qui fait qu’on a envie d’avoir l’envie (citer du Johnny Halliday ET du Ophélie Winter #lifegoal2). C’est se dire que tant qu’on est sur notre chemin, la route est belle et que l’horizon va se dégager à un instant. Le timing ne m’appartient pas. Je ne décide pas du moment où la roue tourne, où l’idée géniale tombe, où la bonne personne arrive, où la bonne étoile apparaît. Je peux regarder le ciel et savoir quand les planètes vont s’aligner mais cela fait de mois une observatrice. Je décide de devenir actrice de ce théâtre stellaire. Savoir n’est pas faire. C’est en soi qu’on créé cette énergie qui nous fait continuer à avancer quand la joie est là mais les déconvenues au rendez-vous. 

En fait, je me suis donnée la foi.

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La vague

Le creux et le haut de la vague. Deux expressions courantes de notre langue pour matérialiser ses moments dans la vie où on se sent au plus bas ou au plus haut. La vague, c’est le mouvement extrait de toute volonté. Nous n’arrêtons pas les vagues, elles naissent et meurent au-delà de ce qu’on désire, poussées par des forces telluriques et cosmiques. Chaque fois différentes, parfois plus grosses ou plus timides, elle reviennent inéluctablement.

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Hello du futur

Plus jeune, lorsque j’avais une épreuve importante ou une échéance stressante, je me disais toujours la même chose : « Pense à comment tu te sentiras quand ce sera passé ». Suite à mon oral d’espagnol, dernier exam du Bac, je suis sortie dehors et je me suis allongée dans l’herbe devant le bahut. Les bras derrière la nuque et le soleil dans les yeux. Quand on est demain, tout nous semble différent. Je ne savais pas si j’avais mon Bac ou pas, mais à cet instant, il n’y avait plus rien à faire. Depuis le futur, les difficultés appartiennent au passé, les leçons sont tirées, le sens des choses est révélé : voilà les jours heureux qui se pointent.