La Lettre interstellaire – Sophie Stellar https://www.sophie-stellar.fr Thu, 20 Jun 2024 14:37:48 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.5 https://www.sophie-stellar.fr/_wp/wp-content/uploads/2021/06/cropped-4.13.20_My_Logos_PNG_151px-02-e1623157675363-32x32.png La Lettre interstellaire – Sophie Stellar https://www.sophie-stellar.fr 32 32 185662462 Révèle ta médecine https://www.sophie-stellar.fr/revele-ta-medecine/ Thu, 20 Jun 2024 14:36:07 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=4252 La question du « pourquoi » chez les entrepreneur•es me tournent autour depuis plusieurs mois. J’ai compris pourquoi la nuit du 10 juin à 2h du matin. Une insomnie qui m’a fait comprendre où j’étais attendue, qui m’a précisée encore plus fortement quel était mon propre pourquoi. Tout s’est aligné dans ma tête et en moi. Mon chemin est plus clair que jamais.

Si nous voulons nous élever individuellement et collectivement, il est temps que chacun•e révèle sa propre médecine, c’est-à-dire qui iel est, quelle est son unicité, qu’est-ce-qu’iel apporte au monde… je t’accompagne sur cette voie.

Le dernier article de la Lettre Interstellaire parlait de mon besoin de revenir à la simplicité, à l’essentiel. Après le lancement de la Maison 10 qui n’a pas trouvé son public, je ressentais le besoin de ne pas me disperser ou de ne pas partir tête baissée dans autre chose.

Je ne pouvais pas savoir à ce moment que c’était la condition sine qua none pour que la clarté de mon chemin professionnel se fasse. Sans avoir besoin de le provoquer, de le chercher avec force et dans une tension intérieure qui ne laisse aucune place à l’intuition et la guidance.

Une nuit, alors que j’étais dans une période de submersion de tâches à réaliser, je n’ai pas réussi à m’endormir. Cela ne m’arrive jamais. J’ai écrit, écrit des pages qui me parlaient de moi, de ce que je devais proposer, sans que cela vienne vraiment de mon Moi.

« Tu accompagnes l’Etre multidimensionnel à l’intérieur de l’entrepreneur•e ». Mais oui c’est bien sûr !

J’avais des propositions de séances, d’accompagnement et d’ateliers à destination de tous•tes depuis que je recevais dans un lieu dans l’Ouest lyonnais. Il s’avère que j’ai dû quitter cet espace car la salle que j’occupais allait être réutilisée par sa propriétaire. Je ne pouvais pas l’anticiper mais grâce à ce départ, mon positionnement et mes offres pouvaient se replacer plus franchement. Le terrain était dégagé…

Bien que je sois dans la justesse d’accompagner au niveau personnel (nous sommes tous•tes multipotentiel•les), je suis attendue aux côtés des entrepreneur•es pour qu’ils entreprennent avec leur Etre et non avec leur tête et leurs peurs. C’est parce qu’ils seront épanouies qu’ils auront une entreprise épanouie. Arrêtons de prendre les choses à l’envers.

Cette évidence rendue de là où je dois être implique de partir de là où je ne dois pas être. Chacun•e dans sa médecine.

Une médecine personnelle est à la fois qui je suis profondément, ce que j’apporte au monde qui lui fait du bien en me faisant du bien.

En plein coeur du cyclone (je lance 2 énormes projets en même temps), j‘ai fait des choix et remis à plat toutes mes propositions. Cela m’a demandé du temps que je n’avais pas franchement, ça aussi été difficile de couper avec ces versions de moi et de dire clairement qu’il y a certains publics que je n’accompagnerais plus alors qu’il y a eu des transformations formidables. Je reste humble : c’est la lumière qui agit à travers moi. Pas moi.

Puis je ne peux être réellement au service qu’en étant profondément alignée avec ce qui existe en moi à l’instant présent. Les priorités bougent et je préfère aller dans le flow que dans la force.

Désormais, je me dédie à accompagner les entrepreneur•es en lancement ou en activité, qui souhaite remettre leur Etre au centre de leur entreprise, pour la faire rayonner au service de qui ils sont et de ce qu’ils doivent accomplir.

Les séances, accompagnements et ateliers perso sont arrêtés ou transformés au profit de format qui soutiennent le projet entrepreneurial en soutenant l’entrepreneur•e.

Cette clarté et ces choix ont créé plus d’espace dans ma tête, dans ma vie et dans mon agenda. Je me sens moins sur tous les fronts.

Ma mission posée, je me sens à ma place. Et je ne doute pas que cela trouvera un écho, que cela parlera aux personnes qui cherchent précisément cela. Ma carrière professionnelle m’a toujours prouvée que lorsqu’on est précis sur ce qu’on fait et à qui on l’offre, on est plus facilement expert et donc identifié par les bonnes personnes.

Révéler ma médecine, c’est révéler celles des entrepreneur•es. Car ce sont eux qui créent aujourd’hui le monde de demain. Qui ont la pleine liberté de le faire. Qui impulsent de nouvelles visions, de nouveaux services… un nouveau monde quoi. En les aidant à être profondément qui ils sont dans leur boite, dans le fond (=le métier) et la forme (=la façon d’entreprendre), c’est tout un écosystème qui est impacté et amené vers plus de lumière. C’est ma façon de semer des graines et cela commence par moi.

Car notre médecine est toujours in-car-née. Si c’est notre médecine, c’est qui nous sommes, ce que nous faisons naturellement, avec nos dons, nos évidences. Sans forcer. Ce ne peut pas être à l’extérieur, un acquis, une posture.

Il n’y a pas une médecine meilleure qu’une autre. Plus elles sont différentes et précises et plus elles sont complémentaires et impactantes. Mais parfois il peut être difficile de la percevoir car elle est tellement nous que nous n’avons pas recul suffisant.

Lorsqu’on s’y connecte, la lutte cesse. Il n’y a rien à prouver. Alors bien sur, cela peut soulever des peurs, des projections. Mais on sent que c’est le bon chemin.

J’ai tellement de joie à vous accompagner sur votre voie…

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Tracer sa voie & s’accomplir https://www.sophie-stellar.fr/tracer-sa-voie-saccomplir/ Wed, 24 May 2023 13:49:00 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=3452 Holipreneuriat : Pilier VI

Entreprendre demande du courage. Déjà le seul fait de décider de se mettre à son compte est une victoire en soi. On saute dans l’inconnu, on décide d’être maitre•sse de son destin. Parfois sans filet mais pour sa liberté. Cela peut faire peur et c’est bien normal. En réaction à ce sentiment d’insécurité le repli sur « ce qui fonctionne », les codes que nous donne l’extérieur semble une réponse rationnelle. Se conformer. C’est pourtant toute la beauté de l’entrepreneuriat est de nous permettre d’inventer de nouvelles formes, de faire à notre façon. Et croyez-moi, c’est toujours la plus belle.

Pour ce sixième et dernier article sur les piliers de l’holipreneuriat, j’explore la part initiatique et magnifique de l’entrepreneuriat : accepter les épreuves, devenir son propre héros, profiter pleinement de sa liberté, tracer sa voie… pour s’accomplir.

Pourquoi on entreprend ? Très souvent, les arguments sont : être libre et créer sa vie . L’envie est là de pouvoir se réaliser pleinement, même dans le milieu professionnel, de trouver du sens, de la joie, de la légèreté, de la prospérité… et un sentiment d’accomplissement.

« Se laisser réaliser dans une action ». Voilà une des définitions du verbe « s’accomplir » qui m’émeut beaucoup :

  • « Dans une action » : l’énergie du masculin présent, dirigée, qui va vers son objectif.
  • « Se laisser réaliser » : l’énergie du féminin qui accueille le processus sans chercher à le forcer ou le contrôler.

Pour moi, s’accomplir et entreprendre, c’est la même chose. Si on entreprend dans le but unique de générer du temps ou de l’argent, nous entrons dans un rapport consumériste avec son entreprise : Elle doit nous « rapporter ». Pourquoi pas ! Mais si on élève le regard et qu’on voit l’entrepreneuriat comme un moyen de « se laisser réaliser dans une action« , on n’abandonne pas nos rêves, nos ambitions, nos envies pour autant. Au contraire, on se met en mouvement vers eux tout en acceptant de ne pas tout maitriser, de ne pas arriver là où on pensait avec notre mental et surtout de se laisser enseigner, grandir par notre entrepreneuriat sacré.

Les entrepreneur•es aguerri•es peuvent en témoigner : l’entrepreneuriat n’est pas une croisière en paquebot mais plutôt une séance de rafting en eaux sauvages. Comme au surf, il faut apprendre à prendre la vague : parfois se laisser porter, parfois ramer, parfois se tenir debout… et accepter de chuter.

Entreprendre est une voie initiatique car s’accomplir n’est pas la voie de la facilité, c’est la voie de la vérité.

On retrouve ses récits initiatiques dans les contes, les légendes avec la quête du héros (ou de l’héroïne of course). Celui-ci a un objectif, un but à accomplir et il va traverser des difficultés, trouver de l’aide en chemin, passer de l’espoir au désespoir plus complet et par force de conviction et coups du sort / coups de main, il parvient à son Graal. Ce sont ces histoires qu’on se raconte depuis de génération en génération, qui peuplent nos imaginaires et inconscient collectif, mais surtout qui nous inspirent et nous émeuvent. Parce que ce n’est pas gagné depuis le départ, parce qu’on surpasse les épreuves, parce qu’on fait gagner les valeurs du coeur : C’est ainsi qu’on apprend et qu’on comprend. Voilà comment on s’accomplit.

Est-ce-que ces histoires seraient tout aussi palpitantes et enseignantes si elles se résumaient ainsi : « Il souhaitait le Graal, il alla dans la grotte et il le prit. » End of the story.

Accepter les embûches c’est s’offrir le trésor caché derrière. La quête devient l’action dans laquelle on se laisse réaliser.

Cela demande de la détermination et du courage. Cela demande à continuer à avancer malgré les tempêtes. En écoutant son coeur et en demandant et acceptant l’aide sur son chemin. D’accepter que cela prenne du temps. Mais à la fin on devient un héros / une héroïne.

On devient la preuve de ce qu’on a envie de vivre. Car on l’a fait, on l’a expérimenté.

Et il ne s’agit pas là de mérite. Nous méritons tous•tes le meilleur dès notre premier souffle. Il s’agit de créer sa réalité selon sa vérité intérieure, mais aussi d’évoluer. Donc de laisser les anciennes peaux, les anciens schémas et pensées. De surpasser ses peurs et de s’impressionner en le faisant.

Quand je m’accomplis avec mon entreprise, j’embarque toutes les parts de mon être avec moi. Se réaliser pleinement ne peut se faire sans embarquer son corps, ses pensées, ses émotions et son énergie. C’est un processus qui requiert un engagement complet de l’être. Est-ce possible de se sentir vraiment accompli•e professionnellement si on délaisse sa santé et sa vitalité ? Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Cette voie de l’accomplissement de soi à travers son entrepreneuriat ne peut se faire qu’en traçant sa propre voie, sa propre façon de faire. De manière unique.

Si le héros dans sa quête avait un plan d’actions infaillible pour parvenir à ses fins, ça se saurait !

C’est toute sa singularité qu’on fait émerger : dans ce qu’on fait (nos produits, nos services, nos médecines…), comment on le fait (quelle organisation, quelle communication, quel quotidien…) et avec quelle énergie (quelles intentions, quelles émotions, quelle ouverture, etc)

Tracer sa voie en appelle à notre courage car ce n’est clairement pas ce que la société actuelle nous vend à coups de méthodes, d’injonctions, de facteurs-clé du succès, etc. Qui plus est ces méthodes fonctionnent ! Ce qui demandent encore plus de détermination pour ne pas s’y conformer, de ne pas choisir cette option qui ne correspond peut-être pas à ce que nous désirons profondément, à qui nous sommes.

On ne donne plus les indicateurs de ce qui fait notre valeur à l’extérieur.

Nous décidons de ce qui est le succès pour nous-même. Notre voie d’accomplissement. A quoi ressemble notre montagne et comment nous souhaitons l’escalader. Là est la liberté. La souveraineté.

Et pour cela il faut incarner cette vérité et se dire. La liberté ne s’exprime pas à mi-mot sinon elle ne peut pas se faire respecter. Comment pouvoir la vivre si on se plie à l’autre, à ses besoins, à ses désirs (dits ou supposés) si on n’exprime pas notre voie(x), notre façon de faire.

Dans cette grande oeuvre initiatique qu’est l’entrepreneuriat, nous nous accomplissons parce que nous sommes libres d’être qui nous sommes, nous oeuvrons avec la voie du coeur, nous organisons notre quotidien en fonction de notre rythme et nous ouvrons cette voie pour nous-même et pour les autres.

Héros / Héroïne de notre légende personnelle.


C’est quoi l’holipreneuriat ?

Holi- pour holistique et holy (sacré en anglais)

L’holipreneuriat, c’est entreprendre à partir de soi et avec toutes les parts de soi et de façon sacrée. C’est mettre en oeuvre sa mission d’être tout en prenant soin de soi et du monde.

Pilier I : La cyclicité

Intégrer sa cyclicité intérieure et la cyclicité de son entreprise.

Pilier II : L’équilibre des énergies féminine et masculine

Entreprendre depuis son féminin et mettre en oeuvre grâce à son masculin.

Pilier III : La prospérité

Abandonner l’abondance. Préférer la prospérité.

Pilier IV : Le soin de soi et du monde

Devenir son meilleure boss et rayonner

Pilier V : La co-création avec l’Univers

Honorer le subtil et faire confiance

Pilier VI : L’accomplissement

Tracer sa voie et se réaliser pleinement

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La création : un parcours initiatique https://www.sophie-stellar.fr/la-creation-un-parcours-initiatique/ Fri, 21 Apr 2023 12:25:27 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=3478 J’écris depuis le coeur de la tempête, depuis les derniers mètres avant la ligne d’arrivée. J’écris ici, sans prise de recul ou digestion de l’expérience en sagesse. J’écris depuis la sensation et non la mémoire. Comme pour ne pas oublier. Comme pour accepter de ne pas savoir, de juste expérimenter. Un post-it pour la conscience. Depuis 2 ans, je nourris un projet d’oracle autour de l’astrologie. Ecriture et illustration. Depuis 6 mois, je l’écris et depuis 3 mois je l’illustre…

Aujourd’hui j’en suis à la dernière phase, aux derniers coups de crayon qui sonnent comme des marques indélébiles. Ceux de la mise en place, de l’enrichissement des illustrations. Mais aussi ceux de « Est-ce-que c’est juste ? » « Est-ce-que cela fonctionne ? » « Est-ce-que c’est suffisamment vibrant ? »

Ces questions tournent dans ma tête depuis 6 mois et je crois que mon système nerveux est épuisé de ne pas leurs fournir de réponses définitives. Je ne me doutais pas de ce que ce projet allait me faire traverser comme blessures qui remontent à la surface, croyances qui enferment, doutes qui paralysent. Ce que je n’avais pas réalisé, c’est que j’allais donner naissance entièrement et seule à une oeuvre à la fois artistique et spirituelle. Les deux domaines pour lesquels je nourris le plus grand respect et la plus grande dévotion.

La pression se pose et me fait rapetisser sous la tâche que je jauge monumentale.

C’est ma première fois et je ne suis pas sûre de savoir comment m’y prendre. Mais surtout comment le ressentir.

On va pas se mentir : j’ai procrastiné. De trop. Avec des bonnes excuses d’avoir d’autres projets sur le feu of course. Mais tout de même. La pression des délais me poussera à l’action avec moins de réflexion. Soit.

Dans tous les cas, je me rends compte que quand je suis en écriture comme en illustration, je ne peux pas jongler avec d’autres types de tâches. C’est totalisant, c’est sous la douche, au réveil, en balade en forêt… et c’est parfait comme ça, car le projet se manifeste en temps juste pour lui et se nourrit de lui-même. Si je sors de son essence, c’est extrêmement énergivore de m’y replonger. D’expérience aussi, je sais que ce type de projet demande à soutenir l’être dans tous ses aspects pour tenir la distance : physique, émotionnel, mental, énergétique. OK alors on va organiser la coupe de matière la plus adéquate pour recevoir ce flot divin qu’on appelle « l’inspiration ».

J’ai décidé dans un premier temps de suspendre mon agenda de réservation pour dédier un maximum de temps à la création. Je continue avec engagement à suivre seulement mes clients en accompagnement entrepreneurial. Ensuite, je ne lance plus rien, je ne prévois plus rien. Page blanche pour créer. Et j’applique cela à ma vie personnelle également : les sorties sont réduites au minimum, je suis moins à cheval sur le ménage et je me commande des boxs de repas à préparer pour ne pas avoir à gérer les menus et les courses. J’abandonne mon envie de préparer mon potager et demande à mes plantes d’intérieur de tenir le coup jusqu’à ce que j’ai fini. Idem avec ma fille. Je lui explique mon projet et que je vais être moins disponible pour elle, qu’elle va être un peu plus gardée : ce n’est qu’une phase et ensuite j’aurais plus de temps et de cerveau disponible. (On n’est jamais trop jeune pour apprendre la cyclicité). Elle adore mes dessins et me prépare le décompte des jours restants avant la remise. #cooluncool.

Une grande activité intellectuelle demande à être soutenue par une grande activité physique : je passe à 30 min de cardio/renfo/yoga par jour, le matin au lever + balade en forêt as you can. Hydratation ++ et 2 sessions de massage pour libérer les tensions de la position assise et de la sur-sollicitation de mon bras droit pour dessiner. Je prends soin de moi. Je suis le seul instrument de réalisation, je ne peux pas m’oublier. Pour l’émotionnel, fleurs de Bach et huile de CBD. Pour le mental, un accompagnement où je peux déposer mes peurs et trouver du soutien.

Avec tout ça, ça passer comme une lettre à la Poste, non ? Que nenni !

On a beau se préparer, savoir, anticiper : on ne peut pas passer à côté de l’initiation que nous avons à vivre. Jamais. Alors autant y aller, se laisser bousculer, démonter, brasser pour se laisser enseigner.

Beaucoup de doutes sont remontées sur ma légitimité, mes capacités d’illustratrice, mes qualités de canal. C’était trop gros, j’étais trop petite. Plus que les attentes de l’extérieur, c’étaient les attentes de l’intérieur qui me torturaient. Mais j’avançais. Carte après carte. Parfois je les refaisais entièrement 2 ou 3 fois. Parfois le premier jet était le bon. J’avançais avec qui j’étais à l’instant T en me rendant compte que je ne pouvais faire ce que j’étais en train de faire avec la « moi du futur » qui l’avait déjà réalisé. Mon projet est un « Work In Progress » comme je suis un « Work in Progress ». Donc je vais arrêter de me flageller de ne pas être à l’aise avec quelque chose que je n’ai jamais fait.

Pendant mes heures de dessin, j’écoutais des témoignages d’artistes sur leur parcours. Des gens célèbres, connus, successful dont on ne peut remettre en cause leur légitimité. Ben eux si. Ils la remettent sans cesse en cause, ils se questionnent à chaque projet. Même pour eux ce n’est pas facile, alors pour moi ! Je comprends alors que c’est un processus normal, le flot cyclique de la création passe par ces étapes. L’ombre avant la lumière… et là je suis arrivée à la moitié des illustrations. Quelque chose a shifté bien au-delà de moi. Je l’avais fait, je n’ai pas lâché, j’ai grandi sans m’en rendre compte. Le beau temps après la pluie.

Avec la même ardeur j’ai continué à avancer carte après carte, avec chaque jour un peu plus de légèreté. Je voulais prendre du plaisir dans cette expérience. Arrêter de me focaliser sur ce qui n’est pas sûr et regarder ce qu’il est : j’étais en train de créer une oeuvre, mes jours étaient remplis d’astro, de dessins et de beauté. Je réalisais quelque chose à partir de rien, à partir de moi. On m’a donné la confiance et la chance de le faire. La gratitude est revenue et avec elle le lâcher prise.

Je ne peux contrôler que la façon dont j’accueille l’expérience et non l’expérience en elle-même.

Je sais ce que c’est de soi-même se faire vivre un enfer. Je choisis en conscience de construire mon paradis. J’ai mis encore plus de beauté et de reliance au subtil dans mes phases créatives… jusqu’à finir un peu plus tôt que je ne le pensais et de me célébrer pour le chemin parcouru avec un bain cérémoniel et un film sous la couette.

Aujourd’hui, il me reste quelques jours pour finaliser les mises en page. J’ai plus d’un mois de retard, on est plus à ça près (ça aussi, le fait de ne pas rendre le projet en temps a été source d’auto-flagellation. Alors que je faisais une fierté du fait d’être toujours dans les temps, j’ai accepté de devenir quelqu’un qui est en retard).

Je rentre à nouveau dans une phase plus sombre du cycle : la fatigue nerveuse est là, le flux créatif se tarit, le corps a besoin de plus de variété, le coeur de plus de contact avec l’extérieur, les autres. Mais ma vitalité est bonne, mon corps est en forme (voire plus musclé que jamais) et j’aime ce que j’ai réalisé. Je suis merveilleusement soutenue dans ces derniers mètres et je prends soin de moi avant de me mettre à la tâche, chaque jour. Je sais que le cycle va remonter à un moment, je ne sais pas quand, je ne maitrise pas le comment. Puis viendra le moment de livrer le projet et des vacances régénérantes et dépaysantes. Comme un point final de retour à soi.

Ce projet, c’était une initiation incroyable qui a co-habité (en plus ou bien évidemment) avec des tsunamis au niveau personnel. Je n’ai pas fini de compulser les apprentissages, d’en tirer les essences / le sens. Ce que je sais c’est que je suis fière de moi. Pas pour le rendu (bien que si un peu quand même) mais pour ma façon d’avoir tout vécu avec vérité et donc intensité. Le bon comme le mauvais. Avoir accueilli l’entièreté de l’expérience. Avoir demander de l’aide. M’être foutue la paix. Y avoir passé des nuits. M’être dévouée… Même si cet oracle ne rencontre pas son public, même si je reçois de mauvaises critiques, je ne regrette rien. J’ai fait de mon mieux et j’ai évolué sur tellement de plans que rien que pour ça. MERCI.

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Rien à vendre https://www.sophie-stellar.fr/rien-a-vendre/ Mon, 26 Sep 2022 13:08:23 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=3046 Certain•es pensent que je suis folle, d’autres disent que je suis libre. Je suis sans doute un peu des deux. J’ai décidé de ne plus vendre mes services sur Instagram. De ne plus participer à la page de pub continue (dissimulée ou non) sur ce media qui m’apporte tant. J’ai envie de partages. De spontanéité. D’abandonner toute attente de résultat. C’est le fruit de mon exploration intérieure de cette rentrée…

Les temps sont durs pour les entrepreneur•es en ce moment. Une situation économique tendue, une politique imprévisible, de plus en plus d’offres sur le marché… Bref, difficile de sortir du lot parfois. Cette rentrée m’a beaucoup questionnée sur ma façon d’agrandir ma clientèle et ma façon d’être présente, de prendre ma place, notamment sur Instagram. Je me sentais en perte de sens, de liens. Est-ce-qu’il n’y a pas une autre voie pour moi ?

Dérouler le feed, faire défiler les stories me donne l’impression de changer de station de radio pour trouver de la musique mais de n’avoir droit qu’à des pages de publicités sans fin. Instagram s’est transformé en panneau 4×3 pour promouvoir nos offres à travers du contenu étudié pour le faire. Pas par tout•es. Pas tout le temps. C’est simplement ma sensation générale.

Je l’ai fait et aujourd’hui, je ne me sens plus alignée avec cela.

J’aime Instagram. J’aime les amies et professionnel•les incroyables que j’ai rencontré, les révélations qui ont changé ma vie, les projets que j’ai créé,  les enseignant•es que j’y découvre encore, les recettes de cuisine auxquelles je n’aurais jamais pensé…

Ce que j’aime aussi c’est le temps et le lien. Le temps dédié pour créer mes projets, écrire mes livres, dessiner, flâner, sortir me promener, me préparer à manger, me reposer… Ce temps de pure création de qui je suis est cannibalisé par le temps de communication sur ce que je propose. Beaucoup de formats différents, d’obligation du « toujours plus »… Je n’ai plus envie. C’est sûrement aussi l’énergie de l’automne qui m’emmène à voir les choses sous cet angle.
Ce que j’aime aussi, c’est le lien. Echanger, partager, découvrir, se soutenir… Il m’apparait que lorsqu’il y a une attente au fait de partager quelque chose, on se sépare du simple plaisir de le faire. En bonne holipreneure, c’est ma joie et mon coeur qui décident de mes actes. Je ne laisserai pas la peur du manque décider quoi faire de ma vie.

J’ai envie de retrouver l’espace du partage pur, sans arrière pensée, sans calcul. Car oui malgré toute ma bonne volonté, je tombais dans une forme de stratégie qui ne me ressemblait pas. Réalignement. Connexion directe à la source d’abondance. Je ne souhaite plus détourner l’attention qu’on me donne à des fins marchandes. C’est un élixir trop précieux. Je souhaite déposer mes humbles connaissances, partages et illuminations dans le creuset de l’élévation collective.

Cela ne veut pas dire que j’arrête de proposer mes services à qui résonne avec mon énergie.

Cela veut dire que j’oeuvre toujours, que ce soit dans le don comme dans le troc (d’argent ou autre), car ma mission d’être n’est pas à monétiser.

Je sais que je suis soutenue inconditionnellement par l’Univers et qu’il m’apporte ce dont j’ai besoin à chaque instant. Comme un arbre qui bénéficie de l’eau, l’air et les nutriments sans avoir à les chercher. Je m’abandonne pleinement au flot de la Vie car j’ai envie d’être émerveillée chaque jour des bénédictions que je reçois, plutôt que de m’épuiser à tenter de les provoquer. Cette décision crée un espace de soulagement immense à l’intérieur de mon être. Une paix.

Aussi, cette exploration en moi et en ma façon de vendre mes services m’a permis de me rendre compte que le plus souvent, c’est le bouche-à-oreille qui m’ouvre à de nouvelles personnes. Et c’est bien là la plus précieuse des récompenses, ce que j’ai envie de nourrir, de chérir, d’encourager et pour cela, il me faut du temps et de l’alignement dans ma façon de communiquer. J’ai plein d’idées à ce sujet qui émerge quand j’arrête de me dédier à un autre espace qui est plus un siphon pour me drainer qu’un ascenseur pour m’élever.

Je ne dis pas que j’ai raison, je ne dis pas que c’est la seule et bonne manière de faire.

Je partage juste ce que j’ai envie d’explorer ici et maintenant après plus de 12 ans d’entrepreneuriat et 5 ans sur Instagram. Peut-être que c’est définitif, peut-être pas. Je ne sais pas mais j’ai très envie d’essayer.

Si vous avez envie d’oeuvrer avec moi ou d’être tenu•e au courant de mes nouvelles créations et accompagnements, cela se passe désormais via ma newsletter, sur YouTube et sur mon site Internet, avec simplement un récapitulatif en story à la une sur Instagram. Bien sûr je ne vais pas m’empêcher de mentionner quand je travaille sur mes projets sur Instagram car c’est ma vie et que ce serait beaucoup trop rigide. Cependant je ne proposerai plus frontalement mes services.

Le nouveau paradigme se cache partout. Dans les petits comme les grands actes. Je me suis engagée envers moi-même d’avoir ce courage-là dans chacun des miens. 

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Let’s go with the flow. https://www.sophie-stellar.fr/lets-go-with-the-flow/ https://www.sophie-stellar.fr/lets-go-with-the-flow/#respond Tue, 16 Aug 2022 13:19:07 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=2953 Cela faisait 11 ans que je n’avais pas pris 3 semaines de vacances, à partir de chez moi qui plus est. Partir comme pour se retrouver. Et ces 3 semaines je ne les avais pas vraiment décidé. Il y a eu 15 jours avec ma fille, puis mon intuition s’en est mêlée : « Psst, et si on prolongeait ? » Après la première phase de protestation, je me suis rendue compte que je devais le faire : partir sans date de fin fixée et sans destination. Un roadtrip solo avec mes envies comme seules GPS. Plus que des vacances en rab, ça a été un voyage physique, émotionnel et spirituel inattendu. Une expérimentation de ce que c’est de suivre le flot de la Vie. Et quel cadeau !

Ces congés d’été ont débute par des vacances avec ma fille chérie. 15 jours ensemble à profiter, sans obligation d’heure de coucher ou d’aller à l’école. Pour une maman solo, 15 jours d’affilée avec son enfant, c’est déjà un grand cadeau en soi. Nous avons profité pour partir au bord de la mer avec des amis, puis à Paris pour un séjour mère-fille où nous avons bichonné notre âme d’enfant (intérieur pour moi, tout court pour elle) à coups de parc d’attractions, de jeux, de découvertes, de beauté et de glace au chocolat.

Puis vint le temps des 15 jours SANS l’enfant. Bien moins réjouissant. Mon Capricorne intérieur prévoyait déjà de noyer sa peine dans le travail, à coup de journées enfermées pour cause de chaleur et de bonnes excuses pour travailler 10h par jour.

« Tu comprends, j’ai pas d’autres obligations. » Certes. Sauf que je l’ai vu venir à 10 km ce schéma : me reclure en haut de ma colline, oeuvrer jusqu’à oublier que c’est l’été, déprimer de solitude.

Non. Ca ne se passera pas comme ça. Mon ascendant Gémeaux a tranché.

Et mon intuition a fait le reste : « Et si tu partais ? Si tu te laissais porter ».

– « Ben j’ai pas trop les moyens et j’ai du boulot. »

-« Le camping ça coûte pas cher et tu peux travailler de n’importe où en fait. »

-« C’est vrai. Mais pour aller où ? »

-« Viens on sait pas et on y va quand même. »

– « Ok. »

J’avais déjà mes places pour un festival de musique depuis des mois pendant cette période. Pour la suite, j’ai scanné mon 1er élan : aller voir une personne que je ne connais que virtuellement depuis des années. OK, alors on va passer d’abord dans la Loire pour le festival, puis direction les Alpes deux jours plus tard.

J’ai volontairement refusé d’élaborer tout plan jusqu’à la dernière minute. Quand mon mental me criait « Tu n’auras pas de place pour dormir, on est au mois d’août. Tu vas te retrouver toute seule à errer. » Je ne l’écoutais pas, j’ai choisi de suivre ma première impression à chaque fois. Et non pas les discours de peur. Stop.

Première étape : aller au festival et dormir chez des amis. A ma grande surprise, j’ai été renversée par cet évènement. Pourquoi ? Parce que j’en avais aucune attente. Pour moi, j’avais pris des places pour voir deux artistes que j’aime d’amour. That’s all. Je ne m’étais pas du tout projetée sur deux soirs d’affilée, de musiques, de danses, de bières, de ciel étoilé entourée de 30 000 personnes motivées, bon enfant, maquillées de paillettes et parées de sourires étincelants. Cela faisait TRES longtemps que ça ne m’était pas arrivée et ça m’a fait un bien FOU.

La communion. La musique. La joie. La douceur des soirs d’été. Les discussion avec des inconnus. La danse jusqu’aux courbatures du lendemain. VIBRER.

Tout mon Etre s’en est retrouvé secoué, rechargé, galvanisé. J’ai même fait mon premier slam ! Pas d’attente, tout à gagner.

Le lendemain, les astres se sont alignés pour qu’une copine de longue date viennent nous rejoindre à déjeuner chez mes amis. Je m’étais dit que j’aimerais la voir sur mon roadtrip, c’est elle qui est venue à moi. A 16h, je décide de prendre la route pour les Alpes, une petite recherche Internet, une réservation dans un camping qui m’inspire et let’s GO. 3h plus tard je me retrouve au pieds des montagnes à monter ma tente. Je dors dehors, sous les étoiles dans les bruits de la nature. On est le 8 août, jour du portail de Sirius. Je me sens bénie par le Cosmos.

Je décide de prolonger une nuit de plus dans ce camping pour faire la rando dont le proprio m’avait parlé la veille : monter à 3 300m. Ca vibre. Je veux le faire. Ca tombe bien, il m’avait noté pour deux nuits : « J’étais sûr que Sophie allait rester un peu plus avec nous. » Bonne pioche.

Pour l’instant je pars pour mon seul RDV de la semaine. Une rencontre formidable faite de guérisons et de rires. La journée quitte l’espace-temps classique. Je pensais y rester 2h, je suis rentrée au camping à 23h30. Merci mon intuition de m’avoir dit d’y rester une nuit de plus.

Le lendemain, c’est parti pour l’ascension du Pic Blanc, le soir je dinerai avec une amie à Gap, c’est à 2h30 de route. Elle propose de m’héberger. Superbe. Je passe près de 5h à marcher en altitude, je nettoie mon âme, mon être, mon corps. Je me nourris de beauté et de pureté. C’est difficile, il fait chaud mais quelque chose de plus grand se passe. Je ne connaissais pas cet endroit 48h auparavant, pourtant c’est ici que je devais être.

Merci à la Vie de m’avoir menée jusqu’ici par l’intermédiaire de ce propriétaire de camping si lumineux. C’est la pluie qui accompagne ma route jusqu’à Gap. La purification continue. Je traverse des paysages merveilleux, je ne sais pas ce que je ferai le lendemain. J’organise simplement un déjeuner avec une autre amie qui vit aussi à Gap. Cela tombe bien, elle passe en coup de vent chez elle entre deux lieux de vacances. Décidément, les Dieux du timing sont avec moi.

Nous nous connaissons peu « in real life » avec mon amie d’Instagram, pourtant nos échanges sont sincères, profonds. Encore une fois le temps file et se nourrit de complicité et de joie. Après une belle nuit (et une possibilité de me laver les cheveux que je ne refuse pas ;), je rejoins mon autre amie et son compagnon dans le centre ville. Où est-ce-que je vais être ce soir, j’en sais rien. Sûrement dehors, j’ai envie de dormir près du lac de Serre-Ponçon :

– « Tu fais quoi pour la suite ?

– « Je ne sais pas. J’ai ma tente et je vais me trouver un camping en bord d’eau.

-« Mais dors à la maison, on n’est pas là pendant plusieurs jours ! »

Leur maison est une merveille au bord d’un lac, à deux pas de Gap. J’accepte avec joie et je souris intérieurement : mon envie d’être près de l’eau se matérialise sans aucune recherche, sans aucun effort. Merci pour ce cadeau, merci pour ce timing divin. Mon rythme se ralentit dans cette maison. Je prends le temps de téléphoner à des amies auxquelles je pense souvent et dont je n’ai pas eu de nouvelles depuis longtemps. 3 projets professionnels palpitants se dessinent de ces échanges. Je lis un livre pendant des heures qui me bouleverse de page en page. Je pratique le yoga dehors, en nature. Je fais la sieste le matin. Je regarde les étoiles filantes allongée dans l’herbe. Je profite d’un magnifique café avec une connexion wifi l’après-midi pour travailler. Car oui, je n’ai pas besoin mais j’ai envie de travailler. Je me sens prête, mûre, rechargée. Il est là mon premier élan, dans une grande fluidité, reprendre mon ordinateur et oeuvrer.

Après deux jours, je reprends la route pour mes collines. Je vais voir un spectacle en plein air à deux pas de chez moi avec deux ami•es. C’est un évènement monté par 150 bénévoles qui créent de l’art ensemble : jouent, chantent, dansent, créent des décors, des costumes… tout ça pour le plaisir de créer et d’être ensemble. Ces personnes y passent des mois et des mois et y sacrifie leurs vacances. Cette communion collective m’émeut au plus haut point. Cette façon de faire communauté, société à travers la culture et le partage. Le temps n’est plus de l’argent mais de la vie. Waouh. Je rentre dormir chez moi remplie de ces sensations et de ces beautés.

Cette semaine de roadtrip sans date de fin ou destination pourra sembler très aisée pour certain•es ou extrêmement difficile pour d’autres, j’en conviens.

Pour moi, c’était juste parfait car je n’avais pas peur. Pas une seule seconde. J’ai choisi la joie et la foi et j’ai été récompensée à chaque instant.

De part les rencontres, les timings, les lieux, les évènements. Je n’aurais rien pu imaginer de ce qui s’est passé cette semaine là et c’est ainsi que je me suis sentie pleinement heureuse. Oui parfois je pensais à ma fille qui me manquait, à quelqu’un avec qui débusquer les étoiles filantes dans le Ciel, mais ça n’atteignait pas le bonheur profond de surfer sur le flot de la Vie. De me laisser porter et de recevoir l’abondance sous toutes ses formes. D’être remplie de moi-même.

J’ai expérimenté le « OUI » véritable et le retour que la Vie te donne quand tu es à cet endroit.

Je l’avais déjà fait en partant seule pendant 1 semaine à New York à 24 ans. Cela m’avait aussi fait incroyablement grandir (j’avais fini dans un club privé à Brooklyn avec des punks allemandes. Mythique.) mais je ne m’étais pas autant laissée porter. C’est désormais quelque chose que je vis et conscientise dans mon quotidien, mais avoir cette fenêtre sans contrainte de temps et d’espace, seule à prendre des décisions pour moi seulement, cela a été amplifié, démultiplié. On peut l’entendre, le lire, le conscientiser, le mentaliser mais je crois maintenant que c’est vraiment en le faisant, en l’expérimentant qu’on comprend profondément que l’Univers nous soutient chacun de nos pas si nous suivons notre intuition et notre élan. Qu’il nous donne ce dont nous avons besoin sans que nous ayons besoin de savoir la forme exacte de ce dont nous avons besoin. Que les réponses viennent à nous si nous posons simplement la question. Que nous pouvons transformer le plomb (ne pas être avec ma fille) en or (me remplir de Vie d’une autre façon). Que nous sommes entouré•es si nous acceptons de nous laisser aider. Que nous sommes capables de bien plus que nous le pensons si nous nous laissons guider par l’amour plutôt que par la peur.

Lâcher prise est difficile. Je préfère faire confiance. Confiance en ce que je sens, ce qui est bon pour moi. Confiance dans le fait que je ne suis pas seule. Quelle libération ! Quel poids en moins sur les épaules de ne pas avoir à tout savoir et à tout faire seul•e ! Serait-ce là le secret d’une vie fluide et alignée ?

Pendant cette semaine, en haut du Pic Blanc, un nouveau mantra m’est venu : Connais-toi, créé ta vie et danse avec l’Univers.

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Le feu sacré https://www.sophie-stellar.fr/le-feu-sacre/ https://www.sophie-stellar.fr/le-feu-sacre/#comments Mon, 28 Feb 2022 16:52:21 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=2563 Sentez-vous l’arrivée du printemps ? La sève qui monte dans les arbres comme dans nos veines ? Là où je vis, nous avons un soleil radieux et un ciel azur depuis plusieurs jours. Les primevères, les crocus et les pissenlits commencent à émerger des prés qui retrouvent peu à peu leur verte couleur. En médecine chinoise, le début du printemps se situe plutôt aux alentours d’Imbolc (sabbat du 2 février) et à l’équinoxe de printemps (21 mars) nous sommes en fait pleinement dans son énergie. C’est le temps de la Jeune Fille qui vient, celle qui met dans la matière la Grande Vision qui a émergé pendant l’hiver avec la Femme Sage. Comment notre énergie vit-elle dans ce temps et cet espace ?

Encore entre deux rives, celle du rêve (saison du Poissons) et de l’action (printemps), nous pouvons nous sentir tiraillé•es, poussé•es dans une envie d’extérioriser, de créer, de faire éclore. C’est le feu qui s’éveille. Ce feu qui a couvé dans les braises du chaudron de la Femme Sage pour tenir le foyer au chaud et qui devient plus ardent avec la Jeune Fille, permettant ainsi de cuisiner, de transformer le cru et cuit.

Depuis Imbolc, je ressens un fort appel de ce feu à s’embraser. Ce feu sacré présent en bas de notre colonne vertébrale qui ne faiblit pas. Que m’enseigne-t-il ? Que souhaite-t-il ? Cette énergie de vie, c’est notre libido. Et cela ne se résume pas à un appétit sexuel, c’est bien plus que cela !

C’est ce qui nous donne envie d’être en vie.

Ce qui nous met en mouvement dans le monde. Ce qui nous permet d’exprimer ce qui a au plus profond de nous. Il est relié bien sûr à l’énergie sexuelle qui est l’énergie créatrice de la vie, mais il s’expanse dans tous nos domaines de vie : personnel, professionnel, sportif, artistique, parental, amoureux, etc.

A quoi ressemble ce feu ? Est-ce un feu sauvage ? Est-ce un feu maitrisé ? Etouffé ? Je ressens un grand besoin de libérer ce feu, de le laisser m’enseigner, de me découvrir dans d’autres aspects de moi-même. Car oui, ne pensons pas que la route est finie un jour ! Chaque couche de construction que l’on fait sauter en révèle une autre et c’est très bien comme ça.

Pour moi, ce feu résonne en premier lieu avec Vesta, déesse du foyer et du feu sacré et astéroïde portant ces mêmes énergies en astrologie. C’est la prêtresse qui fait le lien entre le Ciel et la Terre, qui est gardienne des secrets de la Vie. Ce feu est aussi à mon sens Vénus et Mars, l’énergie du féminin et du masculin : La première à travers la recherche du plaisir, de la beauté, de l’harmonie ; le second dans la recherche du désir, de la transcendence, du passage à l’action.

Cette quête du feu sacré passe alors par là : le corps, le plaisir, l’action et la création. Par l’art. Je me rends compte qu’avec les nombreux projets sur ma table de travail, j’ai délaissé mes crayons et mes pinceaux et je ne communique plus vraiment sur ma facette d’illustratrice. C’est pourtant un espace très important pour moi. Nous avons chacun• un art, une passion qui à la fois nourrit et est nourri par ce feu. Nous pouvons la mettre de côté rapidement car « non rentable » : ce n’est pas notre métier qui nous permet de générer de l’argent, ça ne fait pas tourner une maison… Pourtant c’est extrêmement nutritif car cela nous rend heureux•se d’être en vie, cela nous connecte à nos profondeurs, nous permet de nous exprimer. Profitons des derniers instants de l’hiver pour reconnecter pleinement avec cette part de nous de façon plus sauvage, plus libre. C’est par là que viendront des idées, des envies, des élans.

Le feu nous rend magnétique aux opportunités et aux autres car nous dévoilons l’énergie de vie qui nous rend unique.

Ce feu sacré est également très présent dans notre corps : le faire bouger, danser, se dépasser, s’explorer, « sexplorer », devenir puissant•e… C’est permettre au feu de s’exprimer, de grandir, de brûler. Chez les femmes, cette énergie de vie se situe dans l’utérus, la matrice créatrice. Comment se connecte-t-on à lui ? Comment percevons-nous notre sexualité ? Aucune réponse toute faite mais des pistes à explorer.

Le feu aussi nous demande de la persévérance : il n’est pas facile à amadouer. Il demande du plomb pour le transformer en or.

Il faut alors accepter d’échouer, de ne pas y arriver, de ne pas en être… et ne pas laisser tomber.

Porté•e par notre Mars, notre masculin volontaire, nous continuons ce qui nous tient à coeur pour EVOLUER. Car c’est cela le cadeau alchimique du feu : nous transformer, nous faire évoluer, changer d’état. Si c’était facile, si c’était « du tout cuit », pourquoi aurions-nous besoin du feu ? Le sens du Vivant est l’évolution et par le feu, je me transforme en or. Si j’accepte de le traverser, si j’accepte de plonger à l’intérieur.

J’entreprends alors cette quête du feu sacré pour les prochains mois à venir : replacer l’art à une vraie place dans ma vie, faire grandir le plaisir de vivre, reconnecter pleinement à mon corps, me mettre en action. M’alchimiser. Encore. Ce que je veux atteindre ? Je n’en sais rien, mon mental ne peut sûrement pas prévoir où cela va me mener. Mon intuition et l’énergie qui pousse à l’intérieur de moi me suffisent à savoir que c’est le chemin à emprunter.

Et vous ? Vous sentez monter votre feu sacré ?

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Et si on s’impliquait vraiment ? https://www.sophie-stellar.fr/et-si-on-simpliquait-vraiment/ https://www.sophie-stellar.fr/et-si-on-simpliquait-vraiment/#respond Fri, 14 Jan 2022 11:38:30 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=2396 Pour celleux qui sont sur les réseaux sociaux, je ne sais pas si vous le sentez aussi, mais j’ai l’impression que le vent est en train de tourner. Que se passe t’il ? J’ai la sensation que c’est la même chose que ce qui se passe plus globalement dans la société : on ne s’implique plus assez.

L’algorythme est une tannée (un post sans portrait n’est pas du tout poussé par exemple), le contenu est très redondant, les avis tranchés ont remplacé le débat ouvert, les ventes de produits et services constituent la majorité des posts… et même les grands comptes commencent à réfléchir à une porte de sortie (cf les posts de Balance ta Peur et de Lily Barbery Coulon). Que se passe t’il ? J’ai la sensation que c’est la même chose que ce qui se passe plus globalement dans la société : on ne s’implique plus assez.

C’est quoi le problème ?

Je m’explique : créer du contenu sur le groupe Meta (Insta et Facebook donc) signifie leur céder la propriété de nos mots, de nos photos et même de notre communauté. C’est pourtant notre valeur, notre temps et nos idées que l’on donne sans vraiment se rendre compte à une entreprise américaine. Je le sais et quelque part j’évite d’y penser. Je n’y mets plus de conscience. Notamment sur les stories qui disparaissent vite… mais uniquement de nos interfaces hein, pas du back office de Meta bien sûr.

S’abonner à un compte est extrêmement facile : un clic. Mais après ? Comment s’implique-t-on dans la relation qu’on a décidé d’entretenir avec le•a créateur•rice de contenu ? Parfois ce n’est que dans un sens, on consomme et on apprécie mais sans le faire savoir ou interagir. J’ai longtemps été comme ça dans ma propre consommation avant de me rendre compte que oui, il y avait quelque qu’un•e à l’autre bout du fil. Là où on parle de « réseaux sociaux », cela s’apparente en réalité plus à une plateforme de contenus. On avale ainsi du contenu gratuitement mais on vide les créateur•rices de leur énergie et on ne les rétribue jamais pour leurs contributions.

Une relation, ça va toujours dans les deux sens. Sinon c’est une relation toxique. L’énergie n’est pas donnée pour nourrir chacune des parties.

On se retrouve alors avec des comptes qui ont des centaines de milliers ou des millions d’abonné•es, mais pour quelle interaction ? Au profit de qui réellement ? Que cela dit-il de nous ?

Et parfois les interactions sont plus des avis énoncés comme des vérités immuables que des réflexions apportées dans le chaudron de l’intelligence collective où chacun•e sera libre par la suite de forger son avis.

50 nuances de gris

Ces réseaux sociaux m’ont apporté énormément dans ma vie : je ne ferais pas ce que je fais actuellement, je ne me serais pas rapprocher de moi-même, je n’aurais pas eu de superbes opportunités et je n’aurais pas fait de merveilleuses rencontres sans eux. Je les remercie infiniment pour cela. Mais ce n’est pas parce qu’une chose à marcher un temps qu’il faut la graver dans le marbre ou ne pas la remettre en question. A ces débuts, Instagram était une start up de partage de contenus (photos surtout) sans pub, puis il y a eu Facebook (à fond dans la sponso et dans les modifications de présentation du feed) et maintenant Meta. L’outil a changé et nous aussi. La question n’est pas de comment le détruire mais comment l’utiliser en conscience et/ou comment construire la suite ?

On peut alors être tenté•e de revenir en arrière : J’ai été une grande consommatrice de blogs, j’adorais arriver au bureau le matin, ouvrir mes blogs préférés avec une tasse de thé et lire les derniers articles publiés en commençant ma journée. Il n’y avait pas sans cesse un fil de contenus nouveaux qui défilaient, n’importe qui n’arrivait pas dans les commentaires pour dézinguer gratuitement une personne… Mais bon, si les réseaux sociaux ont remplacé les blogs, c’est aussi qu’il y avait une bonne raison : la facilité d’accès, la multiplicité des médias (photos, vidéos, textes, etc), l’interaction simplifiée, le volume amplifié… On avait pas prévu que cela accélérerait encore notre relation au temps : on veut du contenu de plus en plus court pour en absorber plus, on y retourne souvent car il y a toujours de la nouveauté, etc.

Avancer n’est pas revenir en arrière.

Plutôt que de dire « c’était mieux avant » on peut réfléchir à de nouvelles façons de faire. Ca a été le parti-pris du podcast par exemple : ce media du temps long et de la réflexion a débarqué en plein boom des réseaux sociaux en nous apportant une autre façon de faire et consommer du contenu : on se déconnecte pendant 1h pour accueillir et intégrer, puis on peut échanger en ligne sur le compte Insta ou Facebook de l’émission par exemple. Le meilleur des deux mondes. Marie Colinet (dont je t’ai déjà parlé dans la dernière lettre) lance aussi sa lettre papier (en remplacement de sa newsletter numérique)

Il existe tellement d’autres voies à nous de les inventer.

Cela passe à mon sens par l’engagement : Est-ce-que je suis OK pour donner mon contenu et qu’il soit utilisé sans mon accord ? Est-ce-que j’aime vraiment ce contenu ? Est-ce-que j’intéragis avec son•a créateur•rice ? Est-ce-que je ne fais que prendre sans donner ? L’anonymat ne nous engage pas, il permet de faire partie sans interagir, ce qui n’est pas possible dans la vie. J’avais vu une vidéo où un hater s’est retrouvé face à la personne qu’il avait insulté et il n’était pas capable de lui dire en face ce qu’il lui avait écrit. Tellement facile. Pourtant c’est le lien direct à l’autre que nous propose les réseaux sociaux. Je me souviens d’avoir ressentie une profonde émotion de voir directement un artiste que j’adore (JT pour les intimes) poster un message sur Instagram. Il était là, sans équipe de tournage, sans attachée de presse. Il y a encore quelques années, ça n’existait pas et là cette personne était derrière son écran, sans filtre.

C’est ça qui est beau dans un réseau : on est directement en lien.

Alors réfléchissons aux liens que nous souhaitons créer ? Comment souhaitons-nous nous impliquer ? A l’heure du métavers et de la réalité virtuelle, on peut encore dire « non » ou « oui mais pas comme ça ». A la fois les grandes entreprises préparent la full digitilisation de nos vies et à la fois se développent des initiatives sur le web grâce à la blockchain pour retrouver la souveraineté de nos identités et de nos contenus. Les 2 faces de la médaille existent, c’est ça l’ère du Verseau ! Va-t-on choisir de laisser la technologie gérée le collectif ou va-t-on utiliser la technologie pour nourrir un collectif vibrant et unifié par des valeurs de solidarité ?

Il existe Meta ok, mais il existe aussi Telegram, Discord et autres Signal. Il existe aussi Patreon et Tippee qui permettent d’accéder à du contenu privilégié avec une contribution. Et bien d’autres encore ! On peut aussi mixer ses différents réseaux pour construire notre mode d’expression le plus aligné, le plus conscient et le plus juste pour nous. On peut aussi décider de refuser ce qui ne nous convient pas.

Décider de se retirer du jeu, arrêter de nourrir ce qui ne nous nourrit pas.

J’ai commencé à le faire avec le podcast « Femmes cycliques, femmes puissantes », puis avec ce nouveau blog et bientôt je vais changer ce que je partage en ligne. C’est un work in progress autant qu’un acte militant. Il y a de nombreuses personnes avec qui j’échange régulièrement sur les réseaux sociaux et avec qui je souhaite nourrir un lien plus fort. Ce changement de paradigme interviendra si on se bouge collectivement. Pas tous•tes car ce ne sera pas possible, mais suffisamment pour créer un nouvel espace nourri de nos individualités.

Allez, les commentaires sont ouverts, je serais ravie de te lire à ce sujet.

Pour aller plus loin, je vous invite à regarder le film Ready Player One de Steven Spielberg pour voir ce que l’avenir nous réserve (et c’est pas si lointain que ça) et d’écouter le podcast Vlan! sur la blockchain et les NFT pour comprendre ce qui se passe actuellement sur le web.

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Anti-voeux https://www.sophie-stellar.fr/anti-voeux/ https://www.sophie-stellar.fr/anti-voeux/#respond Sun, 02 Jan 2022 17:46:00 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=2382 Promis, ce n’est pas à cause de mon côté contestataire que je ne me plie pas au traditionnel exercice des voeux de début d’année. Bien sûr, je vous souhaite une excellente année 2022 avec l’espoir qu’elle advienne par chacun•e d’entre nous. C’est 1 voeu. Pour les autres voeux, j’ai envie de vous laisser connecter à vos propres besoins et désirs. 

Qui suis-je pour savoir et dire de quoi vous avez besoin ? 

Si au lieu de parler, on écoutait ce que notre corps et notre âme souhaitent pour cette nouvelle année 2022. Depuis l’espace du  coeur et non pas depuis l’espace de celui de l’autre ou de celui du manque.  Désirer ce qui m’apportera joie, qui me fera vivre des expériences enrichissantes, qui me transformera profondément, qui éveillera ma conscience, qui me rapprochera de moi-même… La réponse est tellement personnelle. 

A mon sens, c’est par là que commence la responsabilisation et la souveraineté : connaitre et prendre en charge nos besoins pour une demande claire et engagée à l’Univers.

Pour vous inspirer, je vous transmets les mots de mon amie Marie Colinet (à suivre sans aucun doute sur Instagram) qui sont ceux qui m’ont le plus touchés en ce début d’année : 
« Je nous souhaite de descendre au creux de nos corps, et d’y entendre les bruissements subtils qui nous guident vers ce qui est vrai et bon pour nous.
Je nous souhaite d’être solidement ancrés dans notre vérité, si ancrés que nous pouvons entendre celle des autres sans nous sentir menacés, car chaque point de vue est sacré.
Je nous souhaite de nous réjouir des naissances et d’accueillir la mort avec grâce.
Je nous souhaite d’apprécier chaque saison, et aussi ces jours intermédiaires qui semblent n’appartenir à aucune saison en particulier.
Je nous souhaite de créer, de l’art, des rires, des jardins, des dîners qui nourrissent, nos vies.
Je nous souhaite de lire des livres qui caressent notre âme.

Joyeuse année 2022 gang Insta. Qu’elle soit belle »

Pour ma part, je me souhaite de continuer à cheminer avec la même exigence et avec toujours plus de bienveillance envers moi-même. Je me souhaite d’écouter plus que de parler. Je me souhaite d’être au service de mon âme, quoi qu’il en coûte à mon mental ou à mes peurs. Je me souhaite d’aimer plus grand, plus fort. Je me souhaite l’éclosion.

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Le vide. https://www.sophie-stellar.fr/le-vide/ https://www.sophie-stellar.fr/le-vide/#respond Sat, 18 Dec 2021 17:43:00 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=2378 Globalement nous sommes tous•tes fatigué•es. De ces 2 ans de contexte sanitaire anxiogène, de restrictions de nos libertés, de questionnements sociétaux et existentiels, de peurs pour notre santé, notre job, nos enfants… Nous sommes collectivement éreinté•es et nous avons de bonnes raisons de l’être.

On va pas se mentir, c’est loin d’être fini. Un changement de paradigme ne s’opère pas en 10 minutes sans remettre profondément en cause ce qu’on pensait être gravé dans le marbre. C’est valable pour les plus petites choses comme pour les plus grandes. Depuis des siècles, la réponse a une situation de crise est « la réaction ».

On réagit, c’est-à-dire qu’on se met en action en fonction de l’action de l’autre partie.

Notre mouvement (= notre énergie) n’est pas dû à un élan intérieur à partager sa vérité mais à la confronter à celle de l’autre, à trouver des solutions par le mental. On peut le voir d’un point de vue global sur notre société mais c’est aussi le cas dans notre quotidien sur notre façon de gérer la peur, le manque ou l’action de notre mec, de notre meuf ou de nos mômes envers nous-même. L’une des deux parties doit avoir raison, et donc l’autre doit avoir tort. On en revient à la primitive loi du plus fort. C’est la lutte et la lutte c’est fatiguant.

Je n’ai plus envie de réagir. Je vois bien que ça ne marche pas. J’ai été frappée récemment par cette phrase « Tu préfères avoir raison ou être heureux•se ? » Oui, ne donnons-nous pas trop au « Je sais mieux que toi » ?  Peut-être pouvons-nous abandonner et lui choisir « Je ne sais pas » ? A cet endroit, nous devenons autonome. A cet endroit, nous créons notre liberté intérieure d’être juste avec nous-même, même si l’autre n’adhère pas. 

Pour accéder à cette justesse dans notre posture, trouver notre pourquoi, nous devons appréhender le silence intérieur qui nous permet d’écouter les réponses.

Accueillir le vide dans notre vie pour laisser s’exprimer ce qu’on doit être. Nous n’attendons plus de l’autre (conjoint•e,  famille, ami•es, société, etc) d’à la fois nous combler et de nous forcer à nous positionner. Nous ne mettons plus notre énergie dans la réaction (se mettre en mouvement à cause de l’autre) mais dans l’action (se mettre en mouvement à partir de soi).

Mais cela fait peur. Le vide et le silence font peur à énormément de monde. Que vais-je entendre ? Que vais-je devoir arrêter de me cacher ? Que vais-je devoir affronter ? Nous faisons de nous-même notre pire ennemi•e.

Ayons confiance ! Nous sommes des êtres intraséquement lumineux !

L’exploration de soi-même ne montre pas quel monstre  on est, mais quel trésor nous sommes. Car la seule réponse qui apporte une pure joie est celle d’être dans sa vérité, sans souci de la réaction de l’Autre.  Appréhender le vide c’est se soigner profondément et avec une grande simplicité (et parfois on aura besoin d’être accompagné•e dans cette exploration et c’est très bien). L’hiver est le temps idéal pour cette plongée en soi qui permet de se rendre compte que ce vide qui nous fait peur ne l’est pas tant. Il est plein de nous-même, sans agir, sans penser, sans prouver.  J’ai hâte de m’y mettre.

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Donner et recevoir https://www.sophie-stellar.fr/donner-et-recevoir/ https://www.sophie-stellar.fr/donner-et-recevoir/#respond Sat, 04 Dec 2021 17:40:00 +0000 https://www.sophie-stellar.fr/?p=2374 Les fêtes de fin d’année s’approchent à coups de papillotes en tête de gondole et de catalogues de jouets qui débordent des boîtes aux lettres. Notre société nous pousse à la surconsommation en nous promettant que si on le fait, on sera quelqu’un•e de bien, de généreux•se, d’attentionné•e, d’aimant•e. Alors on en fait plus : plus d’offres, plus de cadeaux, plus de présence…

Un toujours plus collectif qui nous met souvent dans le toujours moins personnel.

Car avec les fêtes de fin d’année arrivent le temps de l’hiver, le temps de la Femme Sage. Nos corps réclament l’hibernation, notre esprit l’intériorité. Pourtant, nos ancêtres fêtaient déjà ce passage à travers le partage des récolte, d’un repas, de présents… Nous avons aussi l’élan de retrouver nos proches que l’on ne voit pas souvent, de se délecter de bons repas, de relâcher le rythme du quotidien. Quelle posture juste adopter ? Dans tous les aspects de sa vie d’ailleurs. A mon sens, celle du donner et du recevoir.

Trop souvent, l’envie de bien faire nous éloigne de celui de nous faire du bien.

Une cruche vide n’étanche pas une soif. Dans la nature, le début de l’hiver est le temps du ressourcement. Alors posons-nous la question de ce qui nous ressource vraiment ? Ce qui met de l’eau à notre source ? J’ai appris il y a peu la « vraie » différence entre personnes extraverties et introverties : les premières ont besoin de contact pour se ressourcer, les autres ont besoin de solitude. Cela ne veut pas dire que les extraverti•es détestent la solitude et les introverti•es les autres.

Il s’agit plutôt d’un équilibre entre ce que je peux donner et ce qui me fait du bien de recevoir.

Il y a quelques jours, ma fille de 5 ans m’a avoué avoir dit qu’elle aimait un vêtement qu’on lui avait acheté pour ne pas faire de la peine à la personne qui lui avait offert. Nous internalisons si jeune de faire passer les désirs et les émotions des autres avant les nôtres ! Pourtant cette personne lui aurait échangé de bon coeur si le vêtement ne plaisait pas. 

Faisons confiance à l’Autre dans sa capacité à recevoir notre vérité dite avec le coeur (et non avec des reproches). C’est très difficile au vu de notre éducation collective mais c’est cela donner sa vérité, même si c’est un « non ». A des propositions, des traditions, des « il faut »…

Puis acceptons aussi de recevoir : de l’aide, des cadeaux, plus qu’on ne l’espérait. Pour certaines personnes (moi clairement) c’est plus difficile d’accepter de recevoir que de donner. Mais ce n’est pas plus noble car cela me dessert et par conséquent me rend moins apte à donner par la suite. C’est ce que nous apprend la reconnexion à notre féminin : apprendre à accueillir et à se respecter dans ses limites.

Donner est la force du masculin, recevoir celui du féminin :  C’est ça être complèt•e, généreux•se, aimant•e et attentionné•e., pour les autres et pour soi.

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