Je vous le dis tout de suite : je me pose souvent cette question et je n’ai trouvé pas la vérité ultime là-dessus. On peut avoir l’impression que pour d’autres, les choix se font avec une évidence cristalline et constante. Ce n’est qu’une impression, nous sommes tous•tes confronté•es à la difficulté à savoir / sentir s’il faut continuer quand tout semble compliqué. Quelques pistes pour trouver ses propres réponses…
Auteur/autrice : sophie
Révèle ta médecine
La question du « pourquoi » chez les entrepreneur•es me tournent autour depuis plusieurs mois. J’ai compris pourquoi la nuit du 10 juin à 2h du matin. Une insomnie qui m’a fait comprendre où j’étais attendue, qui m’a précisée encore plus fortement quel était mon propre pourquoi. Tout s’est aligné dans ma tête et en moi. Mon chemin est plus clair que jamais.
Si nous voulons nous élever individuellement et collectivement, il est temps que chacun•e révèle sa propre médecine, c’est-à-dire qui iel est, quelle est son unicité, qu’est-ce-qu’iel apporte au monde… je t’accompagne sur cette voie.
La simplicité d’être soi
Ces derniers temps ont été compliqués. J’ai créé des formes complexes, des systèmes, des réseaux. C’est très beau, j’ai beaucoup appris.
Mais comme le cycle n’est pas linéaire, je sens le mouvement me ramener à plus de simplicité. Simplicité de ce qu’on fait, de son emploi du temps, dans sa charge mentale.
Est-ce-que parfois on ne se complique pas un peu trop la vie ?
Vers un masculin resacralisé
Cet été, j’ai vécu une expérience assez incroyable : je me suis sentie comme un homme. Avec une énergie brute et ascendante qui avait besoin de s’exprimer par du sport à haut volume, une libido obsédante à crever le plafond, une focalisation sur l’argent et le besoin d’en créer, un détachement des situations et des émotions, une projection vers le futur et les projets… un homme quoi (si je grossis le trait pour les besoins de la démonstration of course). En tout cas, l’énergie masculine qui m’envahit et relègue le féminin au placard.
Et ben, c’est pas facile.
Es-tu prêt•e à recevoir ?
Dans la grande quête du kif, on a envie d’avoir «plus». Qui n’aurait pas envie de se gorger d’un max d’expériences et de joie dans sa vie ? Plus de projets, d’argent, de rencontres, d’amour… Nous voulons plus mais est-ce-qu’on se demande si nous sommes-nous en capacité à recevoir plus ? Plutôt que de se demander «Pourquoi je ne reçois pas ?» faudrait-il se demander «Aujourd’hui, suis-je prêt•e à recevoir ?»
Ne rien attendre. Tout recevoir.
Cet été, j’ai traversé une expérience que je n’avais jamais vécu de ma vie : n’avoir aucun projet. Que ce soit pro ou perso, je n’avais ni idée, ni envie, ni besoin. Juste l’instant présent. Je n’ai pas été déçue : en 1 semaine, je lançais un nouvel accompagnement qui s’est rempli en 48h, on me proposait un « Big project » et je posais les bases d’un de mes plus gros accompagnements à venir. Et je prévois de partir pour des vacances improvisées en bord de mer dans moins de 15 jours. Tout à la conf !
Peut-être avez-vous l’impression que cela fait des années qu’on vous parle à tout-va des positionnements astro exceptionnels. C’est vrai. Nous sommes dans une période charnière où les astres nous invitent toujours à être au plus proche de nous-même, à abandonner nos anciens schémas, quitte à nous bousculer, à nous renverser. Cet été n’a pas échappé à la règle et cette rentrée s’annonce des plus spéciales. Petit tour d’horizon….
J’ai besoin de soutien. Et toi ?
Est-ce-que vraiment on ose se l’avouer ? Qu’on a besoin de soutien. Franchement, notre société nous incite plutôt à devenir des êtres indépendants, qui ne doivent rien à personne. Des self-made wo-men. C’est être faible, vulnérable d’avoir besoin de l’autre. Même le domaine du « développement personnel » nous explique qu’il faut être plein de nous avant d’aller chercher quoique ce soit à l’extérieur (amour, argent et tutti quanti). J’adhère plutôt à la voie de la conciliation, celle du « et ». Je sais tracer ma route ET j’ai besoin de soutien. Car nous n’avons pas à tout traverser seul•e pour que nos accomplissements aient de la valeur, pour que nous ayons de la valeur.
Holipreneuriat : Pilier VI
Entreprendre demande du courage. Déjà le seul fait de décider de se mettre à son compte est une victoire en soi. On saute dans l’inconnu, on décide d’être maitre•sse de son destin. Parfois sans filet mais pour sa liberté. Cela peut faire peur et c’est bien normal. En réaction à ce sentiment d’insécurité le repli sur « ce qui fonctionne », les codes que nous donne l’extérieur semble une réponse rationnelle. Se conformer. C’est pourtant toute la beauté de l’entrepreneuriat est de nous permettre d’inventer de nouvelles formes, de faire à notre façon. Et croyez-moi, c’est toujours la plus belle.
Pour ce sixième et dernier article sur les piliers de l’holipreneuriat, j’explore la part initiatique et magnifique de l’entrepreneuriat : accepter les épreuves, devenir son propre héros, profiter pleinement de sa liberté, tracer sa voie… pour s’accomplir.
J’écris depuis le coeur de la tempête, depuis les derniers mètres avant la ligne d’arrivée. J’écris ici, sans prise de recul ou digestion de l’expérience en sagesse. J’écris depuis la sensation et non la mémoire. Comme pour ne pas oublier. Comme pour accepter de ne pas savoir, de juste expérimenter. Un post-it pour la conscience. Depuis 2 ans, je nourris un projet d’oracle autour de l’astrologie. Ecriture et illustration. Depuis 6 mois, je l’écris et depuis 3 mois je l’illustre…